Le ciel était bleu et calme, exempt de tout nuage, et le soleil dardait ses rayons impitoyables, faisant peser sa chaleur comme une chape sur l'arène. Quelques rafales d'un vent chaud et sec balayaient de temps à autre la surface recouverte de fin sable blanc. Suant et ahanant, un héraut foula le sol d'un pas traînant. Un instant plus tard, une voix puissante s'élevait sur l'aire de combat de l'école Berthie Crochu :
- Oyez oyez, nobles élè... Heu. Hem. A tous les élèves de l'école de sorcellerie. Afin de procéder au mieux à l'évacuation des querelles entre élèves, des tensions dues aux examens, et d'offrir un moment de détente à chacun, dès maintenant, le combat des cancres est ouvert. Bien entendu, toute épée ou sorts offensifs sont prohibés, les seuls objets dont vous pouvez disposer relèvent du domaine des objets de cuisine contondants, bombabouses et autres girafes pouet-pouet... heu...
Occupé qu'il était à faire son office, le brave homme mit le temps avant de comprendre ce qu'il était en train de déblatérer.
Mais qu'est-ce qui m'a pris de m'engager pour école aussi tarée ? songea-t-il.
En bon professionnel, il ravala sa surprise et, d'un air qu'il espérait blasé, se résigna à lire la suite de son papier :
- Les effets magiques se limiteront à des formules qui ne risquent pas de mettre en danger la vie d'un autre élève. En dehors de cela, tous les coups sont permis, y compris l'usage des objets provenant de chez Farces pour sorciers facétieux. *De mieux en mieux*
Après avoir bazardé au plus vite les formules de fin d'annonce, le héraut partit en hâte à la recherche d'un autre boulot.
Non loin de là, une jeune femme à l'allure svelte, bien que pas très grande, avait prêté une oreille attentive à la nouvelle activité proposée. Un sourire narquois flottant au coin des lèvres, elle sauta lestement dans l'arène en prenant brièvement appui sur la palissade qui séparait les gradins de la zone sablée.
D'un pas résolu, Afoelith Martell, en cet instant fière de son nom de famille, vint se camper fermement au milieu de l'arène, munie de sa fidèle poêle à frire.
- Bien, fit-elle. Ne reste plus qu'à attendre d'autres participants.
- Oyez oyez, nobles élè... Heu. Hem. A tous les élèves de l'école de sorcellerie. Afin de procéder au mieux à l'évacuation des querelles entre élèves, des tensions dues aux examens, et d'offrir un moment de détente à chacun, dès maintenant, le combat des cancres est ouvert. Bien entendu, toute épée ou sorts offensifs sont prohibés, les seuls objets dont vous pouvez disposer relèvent du domaine des objets de cuisine contondants, bombabouses et autres girafes pouet-pouet... heu...
Occupé qu'il était à faire son office, le brave homme mit le temps avant de comprendre ce qu'il était en train de déblatérer.
Mais qu'est-ce qui m'a pris de m'engager pour école aussi tarée ? songea-t-il.
En bon professionnel, il ravala sa surprise et, d'un air qu'il espérait blasé, se résigna à lire la suite de son papier :
- Les effets magiques se limiteront à des formules qui ne risquent pas de mettre en danger la vie d'un autre élève. En dehors de cela, tous les coups sont permis, y compris l'usage des objets provenant de chez Farces pour sorciers facétieux. *De mieux en mieux*
Après avoir bazardé au plus vite les formules de fin d'annonce, le héraut partit en hâte à la recherche d'un autre boulot.
Non loin de là, une jeune femme à l'allure svelte, bien que pas très grande, avait prêté une oreille attentive à la nouvelle activité proposée. Un sourire narquois flottant au coin des lèvres, elle sauta lestement dans l'arène en prenant brièvement appui sur la palissade qui séparait les gradins de la zone sablée.
D'un pas résolu, Afoelith Martell, en cet instant fière de son nom de famille, vint se camper fermement au milieu de l'arène, munie de sa fidèle poêle à frire.
- Bien, fit-elle. Ne reste plus qu'à attendre d'autres participants.