Je sais que je n'ai pas finis Rêve de sang, mais je viens de retrouver un texte que j'avais écrit. Pour une fois ce n'est pas une fiction, c'est une réalité. Je l'ai écrit à un moment où j'étais mal. je pense qu'il mérite réflexion. Il est court mais surprenant je trouve.
J'espère juste qu'après ça vous n'aurez pas d'idées bizarres à mon sujet ^^'.
J’ai peur. Mon esprit est noir et tortueux, déformé et visqueux. Il m’emprisonne.
Non. Je ne suis pas autiste. Je suis saine d’esprit. Je suis une personne que l’on dit heureuse, intelligente et passionnée. Je suis tout cela. Ceux qui le disent de moi ont raison. En partie.
Je ne suis pas folle. D’autres voient mon deuxième aspect ; isolée, enfermée et effrayée. J’ai peur. Peur du contact physique, peur du rapprochement, peur de l’amour passionnel. Je suis étrange.
On me dit que je serais un grand auteur car mon imagination n’a pas de limites. J’invente des histoires avec autant de facilité que pour respirer. Je lis. A quinze mon
répertoire est garnit. Ma mémoire est extraordinaire. Dites-moi que mon rendez-vous chez le coiffeur est demain à quinze heures ; je l’oublierais. Décrivez-moi un mouvement, un personnage ; je m’en souviendrais ; toute ma vie. C’est en cela que je me différencie et m’éloigne des autres. Par mon esprit.
Les différences ne s’arrêtent pas. Il y a des choses pour lesquelles j’ai du courage. Mais j’ai peur. Les terreurs d’enfant qui surviennent encore à l’âge adolescent.
L’obscurité m’effraie. Je vois dans le noir, je m’y déplace ; silencieuse. Mais il me terrorise encore. J’ai sans cesse l’impression qu’un visage blême va sortir du néant qui m’enveloppe.
Pourquoi ai-je si peur ?
On dit que la réalité est une prison dont notre esprit est la clef. Mais moi ? Suis-je le cadenas ou la clef ? Ne serais-ce le contraire ? Je suis prisonnière de mon imagination, mais je ne crois pas que la réalité puisse me libérer. Seule la mort le pourrait ; une mort qui me terrorise plus que tout.
Tout le monde a peur, mais au point où j’en suis, est-ce vraiment possible ?
Et vous ? Vous qui me lisez, qu’en pensez-vous ? Avez-vous peur ?
J'espère juste qu'après ça vous n'aurez pas d'idées bizarres à mon sujet ^^'.
Terreurs éternelles
J’ai peur. Mon esprit est noir et tortueux, déformé et visqueux. Il m’emprisonne.
Non. Je ne suis pas autiste. Je suis saine d’esprit. Je suis une personne que l’on dit heureuse, intelligente et passionnée. Je suis tout cela. Ceux qui le disent de moi ont raison. En partie.
Je ne suis pas folle. D’autres voient mon deuxième aspect ; isolée, enfermée et effrayée. J’ai peur. Peur du contact physique, peur du rapprochement, peur de l’amour passionnel. Je suis étrange.
On me dit que je serais un grand auteur car mon imagination n’a pas de limites. J’invente des histoires avec autant de facilité que pour respirer. Je lis. A quinze mon
répertoire est garnit. Ma mémoire est extraordinaire. Dites-moi que mon rendez-vous chez le coiffeur est demain à quinze heures ; je l’oublierais. Décrivez-moi un mouvement, un personnage ; je m’en souviendrais ; toute ma vie. C’est en cela que je me différencie et m’éloigne des autres. Par mon esprit.
Les différences ne s’arrêtent pas. Il y a des choses pour lesquelles j’ai du courage. Mais j’ai peur. Les terreurs d’enfant qui surviennent encore à l’âge adolescent.
L’obscurité m’effraie. Je vois dans le noir, je m’y déplace ; silencieuse. Mais il me terrorise encore. J’ai sans cesse l’impression qu’un visage blême va sortir du néant qui m’enveloppe.
Pourquoi ai-je si peur ?
On dit que la réalité est une prison dont notre esprit est la clef. Mais moi ? Suis-je le cadenas ou la clef ? Ne serais-ce le contraire ? Je suis prisonnière de mon imagination, mais je ne crois pas que la réalité puisse me libérer. Seule la mort le pourrait ; une mort qui me terrorise plus que tout.
Tout le monde a peur, mais au point où j’en suis, est-ce vraiment possible ?
Et vous ? Vous qui me lisez, qu’en pensez-vous ? Avez-vous peur ?