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S'abandonner à l'écriture...roman ? maybe, if i work more !

4 participants

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Invité

Anonymous
Invité

Bonjour à toutes et tous...surtout toutes j'ai l'impression sur ce forum ( que je trouve très sympatique en passant Smile ).
Je me présente rapidement pour mon premier message posté sur ce site ^^
Je suis étudiant en 2è année de classe préparatoire dans une école d'ingénieur, 19 ans, et j'écris depuis plusieurs années quelques poèmes, dont je n'ai pour la plupart, pas gardé trace No. Enfin bref, ce n'est pas là le sujet, donc je me suis inscrit ici dans le but de faire partager ce dans quoi je viens de me lancer What a Face, et pour aussi avoir quelques avis objectifs S'abandonner à l'écriture...roman ? maybe, if i work more ! 553171 .
Je me suis lancé dans une écriture plus ambitieuse dont j'espère avoir le courage d'avancer

Bonne lecture à vous, en espérant que cela vous plaise, ô amateurs de fantastique^^, j'attends vos humbles avis ( n'oubliez pas que je n'y connais rien en l'art et la manière d'écrire...je suis matheux de base lol!, on je rigole, soyez honnêtes s'il vous plait )

CHAPITRE I








L'aube se levait, rouge. Seuls quelques nuages noirs épars
apparaissaient à la pâle lueur du soleil matinal. Ces nuages
compacts alourdissaient et surtout obscurcissaient la scène. Un ciel
rouge, des nuages noirs, une terrible journée se préparait... Ce
décor éclairé de lumière pourpre avec de nombreuses zones sombres
du fait des nuages pouvait décourager un Être à se lever ce jour.
D'autant plus que l'orage menaçait, rien ni personne n'aurais été
tenté de rester au beau milieu de cette plaine, pourtant calme et
florissante durant la saison estivale. En effet, l'été était
serein et apaisant ici, le temps aussi était clément sur cette
vaste plaine. Seulement, un jour d'hiver comme celui-ci prévoyait
une météo plutôt maussade et violente. D'autant plus que le temps
n'était pas la réelle menace mais juste un fait banal des
circonstances. Parce que ce n'était pas un facteur d'angoisse, de
peur certes en vue de la violence des orages dans la région,
néanmoins il y avait une frontière jusqu'à cette angoisse que
présentait ce jour...


L'atmosphère était tendue, quelqu'un seul, ici, en perdrait sa
propre raison car quelque chose d'important se passait et cela se
ressentait. Au loin, aucun oiseau, aucun piaillement,, aucun
bruissement: rien. Et c'était cela qui frustrait parce qu'aucun
animal vivant ne donnait signe de présence. Un terrain de chasse
pour prédateur? Une méfiance parmi les animaux; les proies?Rien.
Juste un silence de plomb rodait, la mort se pavanait en ce lieu, en
apparence maudit par les ombres, car même le vent se tut à cet
instant. Le ciel assombrit, le temps paraissant immobile, la terreur
naissait.


Au loin, des bruits métalliques commencèrent à retentir par delà
la plaine, réguliers, saccadés, ces sons perturbants s'amoncelèrent
en amont et en aval, à l'est ainsi qu'à l'ouest; partout
s'accumulait, bruissements réguliers et frictions de métal.
L'affolement grondait soudain. Tous les sens se perdaient, la terreur
devenait souveraine car la scène se dévoilait... Comment croire une
telle chose? Les témoins de ce spectacle ne savaient que penser. La
furie naissante de ces hommes et de ces femmes apparus de chaque
côté de la plaine faisaient trembler l'air d'un immonde goût de
violence. Un désordre de sons résonnait de part et d'autre de ce
lieu. L'orage aussi s'était mis à gronder, le bruit du tonnerre,
puissant, recouvrait presque le bruit de la masse humaine, de la
foule de soldats présente devant eux. Les éclairs, de plus en plus
fréquents, de plus en plus proches montraient l'identité de ces
êtres déferlants de haine et de rage en ce lieu, maintenant maudit
pas les êtres humains. Laissant se dévoiler ce spectacle, l'orage
montrait ainsi son pouvoir implacable en se déchaînant sur le monde
et au sein de ce qui semble devenir, seconde après seconde, un
champs de bataille.


Des rangées d'êtres humains apparaissaient par delà l'horizon, de
plus en plus d'hommes mais aussi de femmes se massaient , un groupe
en face de l'autre. Des milliers d'Êtres étaient impliqués ici, il
n'y avait plus de doutes: ils étaient sur un champs de bataille, et
leur point de vue légèrement en altitude sur le reste de l'horizon
permettait de voir, grâce aux éclairs, un nombre incalculable de
soldats, de montures et même de chars. Le plus facile à distinguer
était ces derniers, tirés par de puissantes bêtes s'apparentant à
des espèces de gros loups puissamment protégés par une cuirasse de
métal laissant juste apparaître, sous un pelage épais, des muscles
saillants. La taille de ces fauves était telle que l'on distinguait
la longueur de leurs crocs à une soixantaine de mètres. La gueule
s'approchant de la dimension de celle d'un cheval, portait un mord en
acier de la taille d'un avant bras humain, qui étincelait de loin et
laissait entre voir des muscles que l'on ne soupçonnerait guère
chez un animal; pas même chez un carnassier. Le dos hérissé de
pics en acier ajoutait un côté encore plus meurtrier et terrifiant
chez ces bêtes, pourtant de la hauteur d'un homme de grande taille.
Les pattes tendus, les muscles bandés, deux loups comme ceux-là
traînaient ainsi un char dans lequel se trouvaient deux hommes pour
le manœuvrer ainsi qu'un autre pour attaquer quiconque serait à
portée à l'aide d'une lance légère mais très effilée. Chaque
char disposant de deux roues, était équipé de faux acérées d'une
cinquantaine de centimètres, à chacune d'entre elle, pour pénétrer
aisément la chair des soldats ou montures adverses lors d'une charge
mortelle. Environ deux-cents chars comme ceux-là étaient alignés
en dix colonnes au centre de l'armée venant du Sud. Les flancs de
ces chars étaient soutenus par une immense cavalerie composée de
grands équidés équipés pour la guerre. Leurs cavaliers,
lourdement défendus par une épaisse cotte de mailles, un bouclier
triangulaire plus manœuvrable que les boucliers classiques et
surmontés de pics pour frapper; une armure épaisse en bronze et un
heaume, en bronze lui aussi. En guise d'arme, ils possédaient
chacun une longue lance de cavalerie conçue pour une charge
dévastatrice. Aux extrémités des rangs et derrière la cavaliers
se trouvaient des fantassins, il s'agissait de lanciers d'ailleurs
eux aussi bien protégés par une solide cuirasse.


Contrairement au front Sud, seuls quelques lanciers étaient présents
au Nord, ils formaient plutôt une minorité car le reste était, en
fait, des hallebardiers. Ceux-ci portaient une armure moins épaisse
que les lanciers, mais en contre partie, ils possédaient une cotte
de mailles descendant jusqu'aux genoux, seuls quelques épaulettes
et un léger buste en acier la recouvraient. Il s'agissait d'un
compromis... pour une arme moins maniable, d'avoir une armure
efficace mais permettant plus de libertés de mouvements. Ces
hallebardiers, constituant les principales troupes de l'armée du
Nord, étaient répartis sur la majeure partie du front. Néanmoins,
il y avait aussi un certain nombre de cavaliers placés en colonnes
entre les rangs des fantassins, sans doute pour appuyer ces derniers
lors d'une bataille.


De ce côté du champs, pas de chevaux, ni de loups d'ailleurs... il
s'agissait plutôt de créatures plus exotiques, s'approchant à la
fois du gryphon et du reptile. En effet, leur dos, le haut de leurs
crâne ainsi que les parties extérieures de leurs pattes étaient
recouverts de plumes brunâtres, le reste se composait d'écailles
saillantes d'une couleurs bleue très sombre tirant vert le noir. Ces
créatures évoluaient sur leur deux membres inférieurs, les deux
autres étaient atrophiés mais possédaient tout de même de longues
griffes acérés. Plus petits que les loups présents en face, ils
n'en étaient pas moins terrifiant, au contraire...car, en se
redressant bien sur leurs pattes arrières, ces reptiles faisaient
quand même pas moins de la taille d'un homme moyen. Et leur liberté
de mouvement leur donnait une mobilité accrue par rapport aux
quadrupèdes, ce qui conférait à l'armée le pouvoir de charges
dévastatrices. Ces cavaliers étaient tous des tirailleurs, arbalète
en main, ils étaient là pour lacérer les flancs des régiments
ennemis et disposés ainsi, donnaient un confort non négligeable et
une protection aux hallebardiers. La présence d'une telle cavalerie
et d'un tel équipement laissait penser que l'armée Nord assaillait
celle du Sud, qui elle, avec un équipement plus lourd, montrait que
ce terrain était le leur en vue de l'impossibilité de voyager avec
une telle quantité de matériel de guerre.


L'atmosphère s'alourdissait secondes après secondes quand soudain,
au Sud, une femme en robe sombre sur un char, entourée par deux
hommes encapuchonnés apparut en dehors de l'Ost qui semblait être
le sien. Elle attendit d'être à une centaine de mètres de ses
soldats, évalua longuement les nuages, puis le front faisant face
devant elle. Impassible, elle leva lentement sa main gauche à
hauteur de ces yeux et en une seconde, le vent, le bruit, le
temps...tout s’arrêta net. Un grondement retentit au loin et un
éclair s'abattit dans un rang de hallebardiers, les chars
chargèrent. L'assaut de la haine était lancée et...


… Le réveil de baptiste sonna, Charlène à ses côtés, encore
endormie, la chambre encore dans la pénombre.


édit: j'ai essayer d'améliorer le format au mieux pour la lecture...mais vous savez...le passage traitement de texte/ forum n'est pas toujours évident Suspect

Invité

Anonymous
Invité

personne n'a eu le courage de tout lire encore ? ^^'

El' Forgeafeux-Nicera

El' Forgeafeux-Nicera
2ème année
2ème année

si j'ai commencer et puis j'ai vue qu'il etais loong!Mais promis je le lirais (parceque la ma petite soeur m'ejecte de l'ordi)

Tessa Nolastraosvinsky

Tessa Nolastraosvinsky
5ème année
5ème année

Bonjour à toi, L'Âme Noire

Je tiens à te préciser que sur le Forum, tu devrais peut-être penser à faire ta présentation.

Je n'ai pas spécialement la force de te crier dessus pour le moment, mais je pense que notre Intendante s'en fera une joie !

Bien à toi,
Tessa Nolastraosvinsky

Invité

Anonymous
Invité

Pour ce qui est de la présentation c'est prévu et promis! juste que je n'ai pas encore eu suffisamment de temps... donc ce soir ou demain soir ^^
Sinon je vous autorise à me punir Razz

Cowell Bratley

Cowell Bratley
2ème année
2ème année

On peut pas dire qu'il y a assez de description ! Il y en beaucoup, pour moi il y en même trop.
Sinon j'aime bien que le récit commence dans un univers inconnue et étranger. Mais je trouve l'univers hyper sombre, sa peut être bien un univers noir mais je trouve que c'est limite glauque.
Tu compte le reprendre dans la suite de l'histoire ?

Invité

Anonymous
Invité

ça peut paraitre glauque mais ça ne le sera pas tant que ça par la suite... c'est un moment bien précis dans l'histoire qui évolue ensuite... pour ce qui est de la suite d'ailleurs, je l'ai écrite mais il me faut la retaper d'abord...^^

J'attends plusieurs avis sur cette partie là mais aussi sur le reste avant de changer quelques elements

Trop de description c'est possible ^^ je prend note mais bon, après quand le décor sera bien planté je me calmerai là dessus

Merci de ta critique en tout cas Smile ça m'aide pas mal Wink

El' Forgeafeux-Nicera

El' Forgeafeux-Nicera
2ème année
2ème année

YES WE CAN!et je vien de le prouver:j'ai lue ton texte!

Herm herm...alors si j'ai bien compris:

(Ne lisez pas si vous n'avez pas lu)

Spoiler:


J'ai besoin de vérification parceque là,je suis pas en états de comprendre --"

Invité

Anonymous
Invité

oui ^^ c'est bon bon résumé Razz

Eva Bellini

Eva Bellini
Dictatrice

Donc, l'Âme Noire... Je vais passer sur mon mécontentement envers tes messages sans présentation préalable, parce que je comprend aisément le fait que tu veuille un avis sur ton texte et que le côté "RPG" du forum ne t'intéresse pas. Tu as été assez poli pour le dire, donc je vais passer mon laïus rébarbatif et partir directement dans la critique Very Happy

Déjà, première chose, aère la présentation. Tu écris bien, tu as fais des efforts, mais ces gros pavés qui servent de paragraphes, sans aucun dialogues et entièrement constitué de description, c'est trèèès lourd. Certes, la plupart des séries de fantastique sont constitués de treize tomes dont chacun est un pavé où chaque description d'une feuille qui tombe d'un arbre prend trois pages, mais ce n'est pas une règle "universelle" pour écrire du fantastique... Non? Very Happy
Après, ce n'est que mon avis n_n. J'aime les descriptions, mais l'écriture n'est qu'une question de dosage: Trop, c'est trop. Dans ton cas, effectivement, je trouve ça trop. Ton niveau d'écriture dépasse largement le bon niveau! Mais aller droit au but n'est pas forcément un défaut, tout comme aligner pleins de mots dits "savants" n'est pas forcément preuve de qualité... Je ne dis pas que ton texte présente ces "problèmes", loin de là. Il n'est pas difficile à comprendre, mais long à assimiler. Et, n'oublions pas que Tolkien, l'un des maîtres en la matière, faisait aussi trois pages pour décrire la fameuse feuille qui tombe, et ça n'empêche pas que ses bouquins soient des vrais chef-d'oeuvres...
Je n'ai pas grand chose de plus à dire, pour l'instant, étant donné que ce n'est que le premier chapitre, si ce n'est que tu dois perséverer! Ecrire, c'est toute une aventure... Wink Et aussi que tout ce que j'ai écris plus haut est loin d'être l'avis d'un professionnel, mais un ressenti personnel... Je ne veux pas donner l'impression de te prendre de haut, surtout! >.< J'ai l'impression de m'enfoncer...
Bref, au plaisir de te relire!

Invité

Anonymous
Invité

Merci pour celles et ceux qui m'ont lu^^

Pour la présentation comme je l'ai dit plus j'en suis navré car je n'ai pas encore trouvé comment la modifié...le passage traitement de texte>forum n'est pas toujours évident selon les hébergeurs...

J'ai repris un peu ce que j'ai écrit en enlevant quelques descriptions subsidiaires, pour ce qui est du dialogue je n'ai pas l'intention d'en ajouter au premier chapitre qui restera un peu court... car cela casserait l'effet que je veux donner pour la suite.
Par contre dans ce que j'avais déjà écrit ensuite il y en avait déjà quelques-uns...courts certes mais c'est toujours dans le but du même effet... cela viendra par la suite ^^


Et ne t'en fait pas eva...j'ai dit que j'acceptais les critiques à conditions qu'elles soient construites... tu as donné ton point de vue et l'a expliqué, ça me convient ! Smile

Je mettrai une correction et la suite quand j'aurai pris le temps de tout retaper ^^'... les études m'en empêche un peu quand même :p mais ça viendra ^^'

Invité

Anonymous
Invité

Voilà la suite, par contre je n'ai pas encore retapé la correction du premier chapitre ^^' ( mais elle est faite ! Razz ). Bonne lecture, enfin je l'espère... Smile

Chapitre 2







La nuit fut assez
tumultueuse, il repensa un instant à son rêve étrange et en
frissonna. Mais son esprit se remit vite d'aplomb en se rappelant ce
qui l'attendait aujourd'hui. Il décida de se lever discrètement
sans réveiller Charlène, sans pour autant oublier de l'enlacer
quelques secondes au préalable. Il l'embrassa sur la joue puis se
leva. Il reposa tendrement les couvertures sur les épaules de
Charlène, la regarda un moment, prit son peignoir et sortit. Dans le
couloir, la lumière de la lune filtrait encore à travers la fenêtre
du fond. Baptiste vivait dans cet appartement avec Charlène depuis
deux ans déjà, il n'avait donc aucun besoin d'allumer la lumière
pour se déplacer; et puis, la lune faisait apparaître les quelques
obstacles dans la pièce. Il faisait frais en dehors de la chambre,
juste assez pour frissonner un peu sans trembler de froid. Mieux
réveillé par cette fraîcheur, Baptiste sourit en pensant à
Charlène puis enfila rapidement son peignoir; ce serait idiot de
tomber malade! Arrivé au bout du couloir, il pénétra dans la pièce
à vivre et alluma le lustre. Il se dirigea vers l'espace cuisine et
mis dans son four à micro-ondes du pain à dégeler puis son café à
réchauffer.

Pendant ce temps, il alla
chercher son ordinateur portable près du fauteuil, le brancha puis
l'alluma. Baptiste avait coutume de lire ses courriels le matin avec
un bon café. Quand il eut fini de le boire, il mis les tranches de
pain à griller puis les enveloppa soigneusement dans une serviette
pour les garder chaudes, il les déposa ensuite à table avec un
couteau et de la confiture de fraises.

Il était cinq heures,
tôt pour un samedi où il n'avait pas à travailler. Mais il devait
passer chez ses parents pour prendre quelques affaires, La France
n'était certes pas très grande, cependant il fallait tout de même
plus de trois heures de train pour aller de Lille à Poitiers. Et
s'il ne partait pas suffisamment tôt, il ne pourra pas être de
retour avant le soir même car il fallait compter d'autres transports
en commun pour aller jusqu'à la gare où encore de la gare jusque
chez ses parents.

En se brossant les
dents, Baptiste souffla en s’imaginant la journée qui l'attendait,
lui q détestait le train car il avait l'impression d'y perdre son
temps. Rasé et habillé, il était prêt à partir et surtout,
pressé de revenir. Il se passa un dernier coup de peigne devant sa
glace: beau dans ces un mètre quatre-vingts, il avait les cheveux
bruns courts, à moitié en bataille après le passage du peigne; un
front haut avec un peau très peu bronzée. Ses yeux était la partie
de son visage que Charlène adulait, d'un bleu azur, il la faisait
chavirer en un seul regard. Plutôt musclé, il avait une stature
parfaite et se tenait particulièrement droit. Il portait un jean
clair et une chemise blanche qu'il venait à peine de repasser.

Il était bientôt
l'heure pour lui de partir; il rangea donc son ordinateur, outil
indispensable pour le voyage, prit sa veste cintrée et se retourna à
temps pour attraper Charlène qui lui sautait dessus. Il
s'embrassèrent tendrement et se regardèrent quelques instants avant
de dire mot. Pour Baptiste, voir ce visage et ces yeux dirigés vers
lui chaque matin avec un sourire était comme la pure réalisation
d'un doux rêve. Cette jeune femme de vingts-deux ans, mesurant un
mètre soixante cinq était débordante de bonté et de sagesse.
Fine, avec des courbes voluptueuses sans pour autant être trop
prononcés, Charlène incarnait la beauté féminine comme aucune
autre femme. Des yeux d'un bleu très pale donnaient à son regard
serein la pureté d'un ciel sans nuage; parfois presque blancs au
soleil, ses yeux offraient à Baptiste l'impression d'une puissante
absolution. Un petit nez, des lèvres fines qui affichaient toujours
un sourire, en particulier en présence de Baptiste, lui procurait le
don de séduire les hommes. Mais c'est Baptiste qu'elle a choisit,
lui qui était tout pour elle, son réel bonheur était en présence
de ce jeune homme si protecteur envers elle. Baptiste passa une main
dans les cheveux de sa bien-aimée. Des cheveux longs très
légèrement ondulés et d'un noir très prononcé, qu'il adorait:

«-Ça va, mon cœur?
Demanda-t-il.

-Oui, merci pour le petit
déjeuner tu es un amour; et toi, bien dormi? Lui répondit-elle.

-Très bien comme
toujours à tes côtés...»

Elle sourit, lui aussi
puis ils se serrèrent l'un contre l'autre tendrement:

«- Je suis pressée que
tu revienne Baptiste! Dit-elle.

-Moi aussi, tu n'as pas
idée! Si seulement je n'avais pas à faire ce «voyage»...mais bon,
je pars tôt pour rentrer avant ce soir.

-Vivement!

-Je t'aime mon amour...

-Moi aussi.»

Ils s'enlacèrent encore
une dizaine de minutes puis Baptiste s'en alla. Pendant ce temps,
Charlène retourna se coucher, elle ne s'était levée que pour le
voir avant cette après midi.




Dehors, une belle
journée s'annonçait, aucun nuage à l'horizon ne cachait les
quelques étoiles encore visibles, et bien qu'un peu frais, l'air
sentait bon et une douce brise vint caresser le visage de Baptiste.
Il se dirigeait vers la station de métro Fort de Mons pour aller
vers la gare; Il avait ainsi trois inter-stations de métro avant d'y
être; ce qui n'était pas énorme... quatre à cinq minutes de métro
cela passait vite! De plus il ne devait pas avoir plus de dix minutes
en marchant à un rythme normal pour y aller, ce qui restait
convenable aussi.

Le regard dans le vide
et ses pensées dirigés vers Charlène, Baptiste affichait un léger
sourire en se disant qu'il avait hâte d'être rentré. Puis il
repensa à son étrange rêve en ré-imaginant toutes les sensations
qu'il avait eu. Il se rappela aussi avoir senti la présence de
Charlène sans pour autant la déceler, et tous ces sentiments qu'il
avait perçu... il y avait eu là bas quelque chose d'inhabituel. Il
avait éprouvé une telle panique qui avait mis tous ses sens aux
aguets, mais d'une manière inquiétante car il se rappelait
maintenant avoir vraiment senti la présence de ces hommes, il avait
senti la tension entre tous. Enfin, quelque fut ce rêve, il avait
perçu une sorte d'enjeu capital pour les deux camps, à faire cette
guerre.

«-Gare Lille Europe.»

Baptiste sortit de la
rame de métro et se dirigea vers les escaliers de la station qui
l’emmèneraient vers la gare.

Par chance son train
était déjà là, c'était parfait car il n'aurait pas à attendre.
Il composta son billet et alla s'installer tranquillement, sortant et
allumant son ordinateur où il se mit à travailler durant
l'intégralité du trajet. D'ici quelques heures, il sera chez ses
parents où il n'y aura que son père pour, peut-être, l'accueillir.
Il n'a plus qu'à attendre d'être à la gare de Poitiers en somme...
quatre mois qu'il n'y était pas retourné...

Cowell Bratley

Cowell Bratley
2ème année
2ème année

C'est bien écrit ! Sur cette partie il n'y a pas vraiment autre chose à dire.

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