[Salut à tous ! Donc voilà, j'avais prévu d'écrire une petite histoire sur l’obtention du pouvoir de Shiruka (il peut inverser la gravité).
Au départ j'étais censé écrire l’histoire en entier puis vous la mettre, mais je me suis dit qu'il valait mieux que j'attende les conseils de vrais pros pour continuer !
Donc si vous avez le courage de lire, lisez, ça me ferai très plaisir ! Et puis sachez que moi-même en lisant je me suis rendu compte que c'était plutôt... "fade", sans émotions (Du moins le début, le début est un peu lent aussi). Mais je me suis déjà beaucoup plus amusé à écrire la fin, merci à ceux qui vont lire et sachez que j'attend de véritables critiques, dites moi ce que vous en pensez, n'hésitez pas à être dur (je sais que je ne suis pas fait pour l'écriture ^^'), cela me permettra de m'améliorer !]
La version est corrigée !
Silicium Céleste
Chapitre I
Je m'appelle Shiruka, Shiruka Kodaké. Je vivais dans un petit village. Un village banal à vrai dire. Cette ville s'appellait ''Ronibourg'' et elle était entièrement entouré d'un long mur épais. Il n'y avait jamais rien d'extraordinaire, tout est normal, trop normal. En revanche, tout le monde se connaissait, et l'ambiance était toujours présente. Moi, j'étais un garçon rêveur. Je rêvais d'aventure et de danger, mais c'était toujours dur de revenir à la réalité : « la magie, les pouvoirs n'existent pas... ».
L'histoire que je vais vous raconter c'est passée il y a plusieurs années. Le dimanche au village c'était le jour du marché. Il y avait toujours les agriculteurs du coin qui, pour vendre, criaient des choses incompréhensible, des musiciens étaient toujours au centre de la place. Il étaient cinq en tout, cinq guitaristes, ils étaient tous très doués et ils nous jouaient toujours une musique espagnol très rythmé ! Il y avait aussi tout les autres commerçant et les acheteurs, c'était le jour le plus animé de la ville.
J'étais chargé d'acheter du pain pour ma famille et, comme chaque dimanche, j'allais voir le boulanger : René Boucher. Son nom me faisait toujours rire, un boulanger s’appelant monsieur Boucher c'est pas banal. Et puis, il semblait qu'il ne se soit jamais rendu compte que son prénom et son nom donnaient un jeu de mot plutôt gênant... Mais c'était un homme très sympathique, il m'offrait toujours une baguette en plus quand j'allais chez lui. Après avoir acheté le pain je rentrais chez moi en passant comme d'habitude par la rue principale. Il y avait beaucoup de restaurant dans cette rue. L'odeur des frites flottait toujours dans les air ce qui me donnais toujours faim. Enfin, passé quelques autres rue, je me retrouvais enfin chez moi. Ma maison n'était ni grande, ni petite. Il y avait un étage mais en haut, c'était le bureau de mon père, en bas il y avait toutes les pièces importantes comme les chambres et le cuisines. Nous n'étions ni riche ni pauvre non plus, nous vivions paisiblement avec mes deux parents. Ma mère était très sympa mais elle me couvait trop... j'ai toujours eu droit à des « Shiruka, n'oublie pas ton manteau il va faire froid ! » ou « Shiruka, interdit de sortir après six heure, imagine qu'il y ai des loups qui veulent te manger dehors ! ». Elle ne comprenait pas que je grandissais et qu'il fallait qu'elle me lâche un peu. (D'ailleurs, j'habitais loin des forêt, aucune chance qu'il y ai un loup). En revanche mon père lui était génial, il me laissait aller voir mes amis en douce même après six heures, il jouait souvent avec moi, nous parlions de tout et de rien, c'était lui qui me comprenait le mieux. J'étais très heureux d'avoir une telle famille, excepté ma grand mère... Cette ''femme'' est juste horrible...
Enfin, chaque soir après avoir mangé, j'allais dans ma chambre et je m'occupais : Soit je dessinais, soit je lisais. Tout ce qui pouvait m'occuper et si possible mon imagination était bon mais ce que je faisais chaque nuit sans aucune exception, c'était de contempler mon objet favori : Cela avait une forme de une demi-pyramide. Je ne connaissais pas la matière de l'objet mais cela ressemblait fortement à du verre. Elle était d'un bleu électrique et quelque chose à l'intérieur bougeait en permanence, une sorte de boule de nuage bleu foncé. C'était magnifique, je n'avais jamais rien vu de tel, c'était encore plus beau que du diamant. Quand je la prenais dans mes mains et que je le mettais près de moi je me sentais bien. Mon corps se réchauffait instantanément et le bien-être s'installait. Je ne sais pas vraiment ce que c'était mais cela me faisait toujours rêver, c'est le seul objet qui me permettait encore de croire en la magie malgré.
Cet objet je l'ai trouvé sur une colline, juste à coté d'un arbre. Je ne savais pas ce que c'était mais je l'ai pris. Depuis, je le gardais toujours sur moi, dans ma poche même si cela prenait un peu de place.
Mais tout cela à changé un soir. Depuis ce jour, rien n'est comme avant. Comme chaque dimanche, j'allais chercher le pain, mais quelque chose de très bizarre s'est passé. Dans la grande ruelle où je passais d'habitude pour rentrer chez moi j'ai entendu un appel au secours.
- Ah !! à l'aiiide !!
Je me suis retourné, le bruit venait de derrière. Mais personne ne semblait l'avoir entendu, pourtant il était fort ! J'ai pris ça pour une hallucination et j'ai repris mon chemin mais j'ai à nouveau entendu le cri, et beaucoup plus fort cette fois ci :
- Arrête ça tout de suite !
Cette fois si c'était sûr, j'avais entendu un appel au secours... Mais encore une fois, personne ne semblait entendu. Je me suis précipité dans une petite ruelle, il me semblait avoir entendu le bruit par ici. J'ai tourné la tête à droite, à gauche, il n'y avait rien. Et en face c'était un cul-de-sac. La ruelle était plutôt sombre. Alors que je m’apprêtais à chercher ailleurs, une fille est tombé du ciel ! Je l'ai regardé, ébahi, puis j'ai levé la tête, j'étais entre deux maisons et elle étaient toute le deux de plus de quatre mètres de haut.
Je me suis précipité vers la fille et je l'ai prise dans mes bras. Elle avait des cheveux noirs long jusqu'à la moitié du dos et un visage fin, elle ne bougeait plus...
- Euh... ça va ? Lui ai-je dis avec la voix tremblante.
Elle à ouvert les yeux d'un coup ce qui m'a surpris, je l'ai lâché par terre, elle s'est cogné la tête contre le sol avant de grogner.
- Mais ça va pas espèce de crétin !? Me cria-t-elle
- Hey calme toi ! Je m'inquiète pour toi et toi tu m'insulte !
- Tu as vu comment tu m'as la...
Elle n'a pas finit sa phrase, et ses yeux se sont grand ouvert et elle à balbutier :
- Tu... Tu peux me voir ?
- Euh... Bien sûr que je peux te voir (je l'ai regardé avec une pointe de pitié). La chute n'a pas du te faire du bien...
Elle m'a montré sa main et tendu trois doigts :
- Combien j'ai de doigts là ?
- Tu en à trois... Plus les sept autres. ai-je ajouté
Elle m'a regardé, je l'ai regardé, elle a continué à de regarder, j'ai continué à la regarder puis elle m'a poussé avec les pieds et elle s'est levée et m'a dit :
- Bon, c'est pas grave... je te laisse. Adieu !
Et sur ces mots et s'est retourné, a accéléré et elle à foncé contre le mur de toute ses forces. Evidemment, elle s'est cogné et elle est retombé à terre. Je me suis retenu d'éclater de rire.
- A tout de suite tu veux dire ! Lui ai-je dis avec avec une pointe d'ironie
- Rho mais tais toi ! M'a t-elle envoyé.
Tu devrais réessayer, la première fois ça n'a pas marché.
Encore une fois elle s'est levée et elle s'est jetée encore une fois contre le mur et s'est écrasée au sol. S'en était trop, j'ai éclaté de rire devant elle ce qui ne lui a pas du tout plus. Elle avait des yeux vert clairs, elle avait du maquillage noir autour des yeux ce qui lui donnait un air sévère. Cette fille devait avoir un quinze voir seize ans environ. Elle s'est approchée de moi, elle a saisie mon col et m'a soulevé. Elle avait une force extraordinaire, comment arrivait elle à me soulever aussi facilement ?!?
- Si tu continue de te foutre de moi je te jure que je vais te faire passer un mauvais quart d'heure ! M'a telle prévenu en deux minutes
- Euuh... mais... Ok, pardon. Lui ai-je répondu avec un sourire gêné.
''Ça ne fait pas un quart d'heure ça'' me suis-je dis, mais j'ai préféré ne pas faire la remarque.
Elle m'a balancé par terre et elle est partie en marmonnant des choses que je n'ai pas compris. Je l'ai laissé partir, mais je n'aurais sans doutes pas du vu son état mental... J'ai touché ma poche et j'ai sortis mon ''cristal'' et bizarrement, il luisait d'un faible lumière. Comment c'est possible, il n'y à rien d'électrique dedans pourtant. Je l'ai contemplé pendant quelques secondes puis il s'est à nouveau éteint. Je suis quand même rentré chez moi en essayant d'oublier ce qu'il s'était passé. J'étais quand même fasciné par mon cristal... serait il magique ? Il me permettrait peut-être d'avoir une grande destinée ! Avec un monde d'aventure et de danger ? ''Pff... n'importe quoi... faut que j'arrête de penser à tout ça...'' ai-je pensé.
Je suis monté les dans ma chambre, j'ai éteint la lumière, j'ai mis de la musique et j'ai sauté sur mon lit. Je ne sais pas durant combien de temps, mais j'ai contemplé mon objet favori. Il me fascinait au plus haut point. J'adorais sa forme, cet objet était tellement mystérieux, je n'avais jamais rien vu de tel. Puis au bout d'un moment la pierre s'est mise à luire d'une intense lumière bleu. Elle illuminait la pièce entière. Par surprise je l'ai lâché mais au lieu de percuter le sol, elle s'est mise à léviter et à bouger dans toute la pièce. Je n'arrivais pas à y croire, comment cela pouvait être possible ? Je me suis pincé et frotté les yeux, rien à faire, le cristal lévitait toujours dans ma chambre. Puis rapidement il est passé par la fenêtre.
Ni une, ni deux, je l'ai suivi et je suis sortis dehors malgré les interdictions de ma mère, c'était beaucoup trop fascinant. J'ai sauté par la fenêtre et j'ai atterris dehors. C'était la nuit, les étoiles s'étaient dessinées sur le ciel, la lune était à son zénith. J'ai tourné la tête et j'ai aperçu le cristal volant à ma droite, je me suis donc précipité vers lui. Il a continué sa ''course'' dans une rue plus étroite. Je n'y voyais plus grand chose, la seule lumière émanait de ce cristal. J'ai continué à le suivre plusieurs minutes. Étrangement, je ne ressentais pas la fatigue, je me sentais bien et malgré le pénombre, je n'avais pas peur.
La pierre s'est éteinte et est tombée juste devant la porte d'un grand hangar abandonné. Personne n'y allait habituellement à cause de certaines rumeurs disant qu'il était maudit. Une fois que j'ai réalisé que j'étais juste en face de cet Hangar, j'ai pris peur et j'ai voulu fuir, mais lorsque j'ai pris le cristal, j'ai entendu des voix, deux exactement, celle d'une fille et l'autre n'était pas identifiable... On aurait dit la voix d'un robot de jeu vidéo. Une voix sans émotion. Je me suis approché de la porte et j'ai vu deux personnes : La première était la fille que j'avais vu tomber du toit tout à l'heure, la deuxième était je pense un homme, il était grand, il devait faire un tout petit peu moins de deux mètres. Il portait une sorte de longue veste grise qui était ouverte. Mais le plus étrange c'était qu'il avait une écharpe grise qui recouvrai tout son visage, on ne pouvait voir qu'un seul de ses yeux. La fille s'est approché de lui et lui a attrapé le col (comme pour moi la dernière fois) et à rapproché sa tête de la sienne puis elle lui a dit :
- Alias, rend le moi tout de suite, je ne te le dirai pas deux fois.
- Tu est tellement mignonne quand tu t'énerve ma chère. Lui a répondu l'homme à l'écharpe se nommant Alias.
Celui ci a sortir quelque chose de sa poche et l'a montré à la fille ce qui a eu l'effet de l'énerver encore plus. Elle a tenté de lui prendre l'objet mais il a levé la main trop haut pour elle. Puis elle lui a donné un coup de poing. Enfin c'est ce que j'ai crus, sauf que dès qu'elle l'a touché, il a disparu en poussière noire.
- Tu est plutôt violente tu sais ?
Je me suis avancé un petit peu et j'ai aperçu Alias debout, sur le mur. *Mais... Comment cela est possible !? Mais non, ce n'est même pas possible !! Il à disparu puis il s'est retrouvé sur un mur ? Je dois être en train de rêver... Pourtant tout semble si réel*
J'étais bluffé, j'avais peur, comment quelqu'un pouvait rester debout sur un mur ? Il continuait de marcher comme si de rien était en continuant :
- Rend toi à l'évidence, sans le pouvoir du Silicium Céleste, tu n'es rien du tout ! Tu ne peux plus rivaliser contre moi dans cet état, Yami.
La fille s'est mise à marmonner des choses. Effectivement, elle ne semblait pas capable de rivaliser avec ce monstre. Mais comment faisait elle pour ne pas avoir peur ? J'étais pétrifié rien qu'à le regarder. Alias éclata de rire, un rire machiavélique. Il a ensuite levé le bras et a mit en évidence l'objet. Cette fois-ci j'ai pu apercevoir l'objet qu'il avait : C'était le même cristal que le mien. Cela avait la même forme, mais la couleur était rouge. *Alors comme ça, il en existe plusieurs... Bon, il vaux mieux que je file, je commence à vraiment avoir la chair de poule moi...* me suis-je dis. Je me suis retourné, et j'ai fais quelques pas avant que mon cristal ne se mette à luire à nouveau. Je l'ai mis directement dans ma poche et alors que je m’apprêtais à m'enfuir l'homme à crié : « Haha, je vois que nous avons un espion parmi nous ! Viens nous dire bonsoir enfin ! ».
J'ai écarquillé les yeux, ces paroles m'ont glacé le sang... Il m'ont repéré... Je suis resté planté là quelques secondes. Je pensais à toute les horreurs qu'ils me feraient, puis je me suis repris. Je me suis levé et j'ai commencé à courir, les yeux fermés (vu le pénombre, cela revenait au même de courir avec ou sans les yeux fermés) mais rapidement, je me suis cogné contre quelque chose. J'ai ré-ouvert les yeux et l'homme était en face de moi. Son iris était gris, cet homme faisait encore plus peur de près. Il s'est approché de moi en marchant tranquillement puis il s'est accroupi.
- Alors comme ça on nous espionne ! Tu sais que ce n'est pas bien, pas bien du tout et puis...
Il s'est arrêté quand il a vu mon cristal. Je ne pouvais pas savoir à quoi il pensait, son visage entier était recouvert de l'écharpe. Il s'est approché, j'ai reculé.
- Si tu me cet objet, je ne te ferai rien. Déclara-t-il.
- Ne lui donne pas !! A crié la fille. Ne lui donne surtout pas !!
Je me suis retourné, j'ai vu la fille courir puis sauter et asséner un coup de poing à l'homme. Il a disparu une nouvelle fois dans un amas de poussière noire.
- Aller vite, Partons ! M'a-t-elle dit en me tendant la main.
- Pas si vite !! à crié Alias avec son horrible voix (il était maintenant derrière nous).
J'ai saisi la main de la fille et nous avons commencé à courir. Il faisait toujours nuit mais je n'avais plus le temps de contempler les étoiles. Nous nous sommes éloignés du Hangar. Nous avons pris une petite rue en arc-de-cercle. Je n'y voyais rien du tout mais celle qui m'accompagnait semblait connaître le chemin par cœur. Pendant la course, une tonne de questions se bousculaient dans mon esprit.
- On va où comme ça ? ai-je demandé.
- A ma maison, enfin c'est pas vraiment une maison, mais tu verra bien ! Contente toi de me suivre ! M'a-t-elle répondu.
- Et qui est tu ? Qui est ce monstre ? Pourquoi il nous suis ?
Garde tes questions pour plus tard, pour l'instant il faut qu'on arrive chez moi ! Garde juste en tête que je m'appelle Yami.
Je n'ai pas émis d'objection. Nous avons continué de courir, j'ai regardé derrière moi en espérant que le monstre ne soit pas derrière, il n'y était pas, heureusement.
- Baisse toi !
J'ai exécuter l'ordre et j'ai et suis accroupi, tout de suite après j'ai vu une ombre passer au-dessus de moi et atterrir sur le mur. Un cri de surprise m'a échappé sur le coup. Alias courrait maintenant sur le mur de droite.
- Vous ne vous échapperez pas petits vauriens ! A-t-il lancé
- Mais lâche nous un peu tronche de fœtus ! A continué Yami.
- Tronche de fœtus ? Ai-je dis. C'est une insulte ça ?
Elle s'est contenté de cracher par terre pour réponse. J'ai regardé Alias sur le mur, toujours à nous suivre en courant. Puis d'un coup il a disparu et s'est ré-matérialisé devant nous. Il n'a même pas eu le temps de dire ouf que Yami lui as donner un coup de pied en pleine figure. Cette fois-ci il ne s'est pas transformé en poussière. Il à valser en criant puis a terminé son ''vol'' en plein sur le mur. Je commençais à être essoufflé mais j'ai pu demander :
- Comment... Comment tu as pu le frapper ?
- J'ai trouvé son point faible ! M'a-t-elle dit (elle n'était pas du tout fatiguer), Quand il se téléporte, il y a un laps de temps durant lequel il ne peut plus utiliser son pouvoir, sûrement sept ou huit secondes. Ce n'est pas grand chose mais ça peut suffire pour gagner.
*Gagner ? Elle compte l'affronter ?* Me suis-je demandé. Je n'aimais pas du tout cette idée.
Nous sommes arrivés devant la rue principale, il y avait enfin un peu de lumière, c'était déjà mieux que rien. À l'extrémité il y avait la fin du village.
- J'habite derrière le village, suis moi nous serons bientôt en sécurité ! M'a annoncé Yami
- Ok, alors dépêchons nous. (Je ne savais pas ou elle voulait m'emmener mais si ça pouvait me sauver, pourquoi pas).
Nous avons tout les deux commencés à courir vers la sortie. Alias n'étais ni devant, ni derrière. J'avais un mauvais pressentiment. Nous courions et c'était calme, beaucoup trop calme. Yami m'a dit de m'arrêter ce qui m'a plutôt plu, j'essayais de cacher que j'étais essouffler.
- Il y a quelque chose qui cloche... Un coup de pied comme celui là n'est pas sensé l'arrêter aussi facilement.
- Je me disais la même chose. Ai-je menti.
- Ouai, c'est ça...
Les lumières des lampadaires éclairaient peu la longue rue mais cela ne faisait sans doute qu'accentuer notre stress, enfin le mien. En effet, Yami semblait parfaitement à l'aise dans un rue mal éclairé en plein milieu de la nuit. Il nous restait environ une centaine de mètres à parcourir avant de sortir de la ville. Les secondes passaient lentement, c'était le calme absolu, il n'y avait pas un chat.
« Miaaaou »
Ah ben finalement, il y avait bien un chat...
Après avoir entendu le miaulement, Alias à enfin montré signe de vie en lançant un rire machiavélique puis en nous avertissant :
- Vous me faites tellement penser à Mimi et Momo, mes deux souris en cages ! Enfin... Mes anciennes souris en cage. Je crois que je les ai tué... à vrai dire, je ne m'en souviens même plus haha ! Je vous réserve le même sort que ces deux souris. (Sa voix a pris un air plus grave). Vous avez osé abîmer le magnifique visage d'Alias, vous allez le regretter.
Nous ne savions pas d'où venait la voix. Il avait une voix rugueuse, comme si il parlait à travers un micro. J'ai regardé Yami, elle a fait semblant de pas me voir, elle était aussi déboussolée que moi.
- Je vais m'emparer du Silicium Celeste du gamin après vous avoir écrasé. A-t'il rajouté. Je voulais juste prévenir, et sinon, crevez bien !
J'ai entendu le vent siffler vers le haut j'ai donc levé la tête : Une énorme caisse en bois de deux mètres carré m'arrivait droit dessus. Instinctivement j'ai croisé les bras en l'air pour me protéger et j'ai fermé les yeux avant d'entendre un ''Tiiuu..... SCARF... BOOUM !!''.
*C'est fini ? Je suis mort ? Oh non ! J'espère que je ne suis pas mort, je n'ai vécu que quatorze ans ! Et puis mes parents vont s'inquiéter, ils vont me manquer, ce monde va me ma...* Je n'ai pas eu le temps de finir ma pensée, Yami m'a prit le bras et m'a crié de ''courir au lieu de rester planté là comme un haricot'' (elle n'a visiblement pas le sens de l'insulte).
Encore une fois nous avons prit nos jambes à nos cous et nous avons continué de courir. Après avoir avancé une cinquantaine de mètres j'ai regardé Yami, elle était maintenant armée d'un arc. Un arc long mais très fin en largeur, environ un demi centimètre. Il était noir avec des motifs de feu dessinés en blanc ! Il était magnifique, le seul problème était qu'il n'avais aucune corde et qu'elle ne semblait pas avoir de flèches non plus... À quoi peut bien servir un arc sans corde et sans flèche ? *De toute façon, après toutes ces choses imaginaires qui me sont arrivée depuis tout à l'heure ce n'est pas ça qui va m'étonner !* Me suis-je dit.
Nous avons continué de courir, il restait maintenant une trentaine de mètres avant la sortie du village. J'étais de plus en plus fatiguer, il me manquait beaucoup d'endurance. Une autre caisse de bois s'est abattue à quelques mètres de nous, Yami à lâché un petit cri de surprise. Elle m'a regardé et elle a tourné la tête l'air gênée. Cette fois-ci, ça a été une télévision qui s'est abattue juste à coté de nous. Il aurait suffit qu'un seul de ses projectiles nous atteigne pour qu'il nous tue. Je me demandais comment Alias pouvait lancer de tels objet sur nous, et surtout je me demandais ou il était. Yami s'est arrêtée brusquement, elle s'est tournée, elle à monté son arc et elle a visé un autre projectile que nous arrivait dessus. Elle a tendu le bras et lorsqu'elle à voulu attraper la « corde imaginaire » un fil rouge luminescent s'est matérialisé à la place de la ficelle et une flèche rouge tout aussi lumineuse s'est créée. Son bracelet en plastique s'est mit lui aussi à luire d'un rouge vif, je n'avais pas remarqué avant. Puis lorsque Yami à tiré puis lâché la ficelle, la flèche à fusé dans un bruit (Tiiuu) puis elle s'est collé sur le projectile non identifiable (Scarff) puis elle à explosée (BOUM!!). Elle m'a lancé un regard satisfait puis nous avons repris notre course vers la sortie.
Nous étions à dix mètres, de la sortie quand ma nouvelle coéquipière à trébuché par terre et a fait tombé son arc.
Un frigo rouillé s'est mis à monter en l'air puis d'un coup à nous foncer dessus. Yami n'aura jamais le temps de se relever. J'étais dans un état critique, je ne pouvais pas laisser Yami se faire écrabouiller par ce frigo. Le cristal de ma poche s'est remit à luire d'une lumière bleue électrique, il est sortit puis s'est enfoncé dans mon ventre. Cela m'a fait énormément mal puis la douleur s'est changée en bien être et en force. Instinctivement, j'ai mis mes mains vers le frigo et j'ai crié de toutes mes forces.
Une poussière bleue est apparue autour de mes mains, le frigo rouillé s'est arrêté net dans sa course puis d'un coup, il à fusé dans la direction opposée. J'ai regardé mes mains... Comment avais-je fait ça ?
- Grouille !! m'a crié Yami. On y est presque !
Elle à récupéré son arc, elle m'a encore une fois prit le bras et nous avons à nouveau courus. Cette fois-ci nous avons enfin atteint l’extérieur de la ville. Nous avons prit la droite et Yami à frapper dans le mur, le long mur qui entoure la ville. Puis il y a eu un tremblement de terre et un escalier ses ouverts sous nos pieds. Elle m'a tiré à l'intérieur puis elle à actionner un levier qui à automatiquement refermé la trappe. J'ai entendu Alias lancer un cri de défaite puis plus rien. La lumière s'est allumée. Je me suis donc retrouvé dans une magnifique salle, une salle d'environ quinze mètres carré. Il y avait dans un coin un fauteuil et une télévision, il y avait aussi un Frigo (j'en gardais plus un très bon souvenir, des réfrigérateurs), une baignoire, une magnifique horloge en bois, un table en verre transparent, un grand lit et un grand miroir. Puis il y avait beaucoup d'autres choses non-identifiable. Des objets que je n'avais jamais vu avant. Il y avait aussi accroché à un mur des armes : des épées, des arcs, des paire de gants, des couteau et... des bracelets, beaucoup de bracelet. Et là encore je n'ai décrit que ce que je pouvais reconnaître. Il y avait aussi une boule blanche en lévitation d'un mètre de diamètre en plein milieu de la salle.
Yami a posé son bracelet sur le mur puis elle m'a dit :
- Toi, tu vas m'aider à vaincre cet Alias. Je vais tout te raconter sur ce que je sais, d'où je viens et d'où il vient. La seule chose que je ne comprend pas c'est ce que tu fais dans ce monde. En tout cas, je vais t'entraîner et on va aller récupérer ensemble mon Silicium Céleste. Tu vas devoir te battre mon Coco !
- J'ai le droit à un avis ouuu...?
- Tu n'as pas le choix. A-t-elle finit.
Je me suis allongé sur la canapé puis je me suis endormis en pensant à mes parents, j’espérais qu'ils n'avaient toujours pas remarqué que je ne suis pas dans mon lit...
[Si vous avez eu la flemme de lire, vous pouvez le dire aussi !]
Au départ j'étais censé écrire l’histoire en entier puis vous la mettre, mais je me suis dit qu'il valait mieux que j'attende les conseils de vrais pros pour continuer !
Donc si vous avez le courage de lire, lisez, ça me ferai très plaisir ! Et puis sachez que moi-même en lisant je me suis rendu compte que c'était plutôt... "fade", sans émotions (Du moins le début, le début est un peu lent aussi). Mais je me suis déjà beaucoup plus amusé à écrire la fin, merci à ceux qui vont lire et sachez que j'attend de véritables critiques, dites moi ce que vous en pensez, n'hésitez pas à être dur (je sais que je ne suis pas fait pour l'écriture ^^'), cela me permettra de m'améliorer !]
La version est corrigée !
Silicium Céleste
Chapitre I
Je m'appelle Shiruka, Shiruka Kodaké. Je vivais dans un petit village. Un village banal à vrai dire. Cette ville s'appellait ''Ronibourg'' et elle était entièrement entouré d'un long mur épais. Il n'y avait jamais rien d'extraordinaire, tout est normal, trop normal. En revanche, tout le monde se connaissait, et l'ambiance était toujours présente. Moi, j'étais un garçon rêveur. Je rêvais d'aventure et de danger, mais c'était toujours dur de revenir à la réalité : « la magie, les pouvoirs n'existent pas... ».
L'histoire que je vais vous raconter c'est passée il y a plusieurs années. Le dimanche au village c'était le jour du marché. Il y avait toujours les agriculteurs du coin qui, pour vendre, criaient des choses incompréhensible, des musiciens étaient toujours au centre de la place. Il étaient cinq en tout, cinq guitaristes, ils étaient tous très doués et ils nous jouaient toujours une musique espagnol très rythmé ! Il y avait aussi tout les autres commerçant et les acheteurs, c'était le jour le plus animé de la ville.
J'étais chargé d'acheter du pain pour ma famille et, comme chaque dimanche, j'allais voir le boulanger : René Boucher. Son nom me faisait toujours rire, un boulanger s’appelant monsieur Boucher c'est pas banal. Et puis, il semblait qu'il ne se soit jamais rendu compte que son prénom et son nom donnaient un jeu de mot plutôt gênant... Mais c'était un homme très sympathique, il m'offrait toujours une baguette en plus quand j'allais chez lui. Après avoir acheté le pain je rentrais chez moi en passant comme d'habitude par la rue principale. Il y avait beaucoup de restaurant dans cette rue. L'odeur des frites flottait toujours dans les air ce qui me donnais toujours faim. Enfin, passé quelques autres rue, je me retrouvais enfin chez moi. Ma maison n'était ni grande, ni petite. Il y avait un étage mais en haut, c'était le bureau de mon père, en bas il y avait toutes les pièces importantes comme les chambres et le cuisines. Nous n'étions ni riche ni pauvre non plus, nous vivions paisiblement avec mes deux parents. Ma mère était très sympa mais elle me couvait trop... j'ai toujours eu droit à des « Shiruka, n'oublie pas ton manteau il va faire froid ! » ou « Shiruka, interdit de sortir après six heure, imagine qu'il y ai des loups qui veulent te manger dehors ! ». Elle ne comprenait pas que je grandissais et qu'il fallait qu'elle me lâche un peu. (D'ailleurs, j'habitais loin des forêt, aucune chance qu'il y ai un loup). En revanche mon père lui était génial, il me laissait aller voir mes amis en douce même après six heures, il jouait souvent avec moi, nous parlions de tout et de rien, c'était lui qui me comprenait le mieux. J'étais très heureux d'avoir une telle famille, excepté ma grand mère... Cette ''femme'' est juste horrible...
Enfin, chaque soir après avoir mangé, j'allais dans ma chambre et je m'occupais : Soit je dessinais, soit je lisais. Tout ce qui pouvait m'occuper et si possible mon imagination était bon mais ce que je faisais chaque nuit sans aucune exception, c'était de contempler mon objet favori : Cela avait une forme de une demi-pyramide. Je ne connaissais pas la matière de l'objet mais cela ressemblait fortement à du verre. Elle était d'un bleu électrique et quelque chose à l'intérieur bougeait en permanence, une sorte de boule de nuage bleu foncé. C'était magnifique, je n'avais jamais rien vu de tel, c'était encore plus beau que du diamant. Quand je la prenais dans mes mains et que je le mettais près de moi je me sentais bien. Mon corps se réchauffait instantanément et le bien-être s'installait. Je ne sais pas vraiment ce que c'était mais cela me faisait toujours rêver, c'est le seul objet qui me permettait encore de croire en la magie malgré.
Cet objet je l'ai trouvé sur une colline, juste à coté d'un arbre. Je ne savais pas ce que c'était mais je l'ai pris. Depuis, je le gardais toujours sur moi, dans ma poche même si cela prenait un peu de place.
Mais tout cela à changé un soir. Depuis ce jour, rien n'est comme avant. Comme chaque dimanche, j'allais chercher le pain, mais quelque chose de très bizarre s'est passé. Dans la grande ruelle où je passais d'habitude pour rentrer chez moi j'ai entendu un appel au secours.
- Ah !! à l'aiiide !!
Je me suis retourné, le bruit venait de derrière. Mais personne ne semblait l'avoir entendu, pourtant il était fort ! J'ai pris ça pour une hallucination et j'ai repris mon chemin mais j'ai à nouveau entendu le cri, et beaucoup plus fort cette fois ci :
- Arrête ça tout de suite !
Cette fois si c'était sûr, j'avais entendu un appel au secours... Mais encore une fois, personne ne semblait entendu. Je me suis précipité dans une petite ruelle, il me semblait avoir entendu le bruit par ici. J'ai tourné la tête à droite, à gauche, il n'y avait rien. Et en face c'était un cul-de-sac. La ruelle était plutôt sombre. Alors que je m’apprêtais à chercher ailleurs, une fille est tombé du ciel ! Je l'ai regardé, ébahi, puis j'ai levé la tête, j'étais entre deux maisons et elle étaient toute le deux de plus de quatre mètres de haut.
Je me suis précipité vers la fille et je l'ai prise dans mes bras. Elle avait des cheveux noirs long jusqu'à la moitié du dos et un visage fin, elle ne bougeait plus...
- Euh... ça va ? Lui ai-je dis avec la voix tremblante.
Elle à ouvert les yeux d'un coup ce qui m'a surpris, je l'ai lâché par terre, elle s'est cogné la tête contre le sol avant de grogner.
- Mais ça va pas espèce de crétin !? Me cria-t-elle
- Hey calme toi ! Je m'inquiète pour toi et toi tu m'insulte !
- Tu as vu comment tu m'as la...
Elle n'a pas finit sa phrase, et ses yeux se sont grand ouvert et elle à balbutier :
- Tu... Tu peux me voir ?
- Euh... Bien sûr que je peux te voir (je l'ai regardé avec une pointe de pitié). La chute n'a pas du te faire du bien...
Elle m'a montré sa main et tendu trois doigts :
- Combien j'ai de doigts là ?
- Tu en à trois... Plus les sept autres. ai-je ajouté
Elle m'a regardé, je l'ai regardé, elle a continué à de regarder, j'ai continué à la regarder puis elle m'a poussé avec les pieds et elle s'est levée et m'a dit :
- Bon, c'est pas grave... je te laisse. Adieu !
Et sur ces mots et s'est retourné, a accéléré et elle à foncé contre le mur de toute ses forces. Evidemment, elle s'est cogné et elle est retombé à terre. Je me suis retenu d'éclater de rire.
- A tout de suite tu veux dire ! Lui ai-je dis avec avec une pointe d'ironie
- Rho mais tais toi ! M'a t-elle envoyé.
Tu devrais réessayer, la première fois ça n'a pas marché.
Encore une fois elle s'est levée et elle s'est jetée encore une fois contre le mur et s'est écrasée au sol. S'en était trop, j'ai éclaté de rire devant elle ce qui ne lui a pas du tout plus. Elle avait des yeux vert clairs, elle avait du maquillage noir autour des yeux ce qui lui donnait un air sévère. Cette fille devait avoir un quinze voir seize ans environ. Elle s'est approchée de moi, elle a saisie mon col et m'a soulevé. Elle avait une force extraordinaire, comment arrivait elle à me soulever aussi facilement ?!?
- Si tu continue de te foutre de moi je te jure que je vais te faire passer un mauvais quart d'heure ! M'a telle prévenu en deux minutes
- Euuh... mais... Ok, pardon. Lui ai-je répondu avec un sourire gêné.
''Ça ne fait pas un quart d'heure ça'' me suis-je dis, mais j'ai préféré ne pas faire la remarque.
Elle m'a balancé par terre et elle est partie en marmonnant des choses que je n'ai pas compris. Je l'ai laissé partir, mais je n'aurais sans doutes pas du vu son état mental... J'ai touché ma poche et j'ai sortis mon ''cristal'' et bizarrement, il luisait d'un faible lumière. Comment c'est possible, il n'y à rien d'électrique dedans pourtant. Je l'ai contemplé pendant quelques secondes puis il s'est à nouveau éteint. Je suis quand même rentré chez moi en essayant d'oublier ce qu'il s'était passé. J'étais quand même fasciné par mon cristal... serait il magique ? Il me permettrait peut-être d'avoir une grande destinée ! Avec un monde d'aventure et de danger ? ''Pff... n'importe quoi... faut que j'arrête de penser à tout ça...'' ai-je pensé.
Je suis monté les dans ma chambre, j'ai éteint la lumière, j'ai mis de la musique et j'ai sauté sur mon lit. Je ne sais pas durant combien de temps, mais j'ai contemplé mon objet favori. Il me fascinait au plus haut point. J'adorais sa forme, cet objet était tellement mystérieux, je n'avais jamais rien vu de tel. Puis au bout d'un moment la pierre s'est mise à luire d'une intense lumière bleu. Elle illuminait la pièce entière. Par surprise je l'ai lâché mais au lieu de percuter le sol, elle s'est mise à léviter et à bouger dans toute la pièce. Je n'arrivais pas à y croire, comment cela pouvait être possible ? Je me suis pincé et frotté les yeux, rien à faire, le cristal lévitait toujours dans ma chambre. Puis rapidement il est passé par la fenêtre.
Ni une, ni deux, je l'ai suivi et je suis sortis dehors malgré les interdictions de ma mère, c'était beaucoup trop fascinant. J'ai sauté par la fenêtre et j'ai atterris dehors. C'était la nuit, les étoiles s'étaient dessinées sur le ciel, la lune était à son zénith. J'ai tourné la tête et j'ai aperçu le cristal volant à ma droite, je me suis donc précipité vers lui. Il a continué sa ''course'' dans une rue plus étroite. Je n'y voyais plus grand chose, la seule lumière émanait de ce cristal. J'ai continué à le suivre plusieurs minutes. Étrangement, je ne ressentais pas la fatigue, je me sentais bien et malgré le pénombre, je n'avais pas peur.
La pierre s'est éteinte et est tombée juste devant la porte d'un grand hangar abandonné. Personne n'y allait habituellement à cause de certaines rumeurs disant qu'il était maudit. Une fois que j'ai réalisé que j'étais juste en face de cet Hangar, j'ai pris peur et j'ai voulu fuir, mais lorsque j'ai pris le cristal, j'ai entendu des voix, deux exactement, celle d'une fille et l'autre n'était pas identifiable... On aurait dit la voix d'un robot de jeu vidéo. Une voix sans émotion. Je me suis approché de la porte et j'ai vu deux personnes : La première était la fille que j'avais vu tomber du toit tout à l'heure, la deuxième était je pense un homme, il était grand, il devait faire un tout petit peu moins de deux mètres. Il portait une sorte de longue veste grise qui était ouverte. Mais le plus étrange c'était qu'il avait une écharpe grise qui recouvrai tout son visage, on ne pouvait voir qu'un seul de ses yeux. La fille s'est approché de lui et lui a attrapé le col (comme pour moi la dernière fois) et à rapproché sa tête de la sienne puis elle lui a dit :
- Alias, rend le moi tout de suite, je ne te le dirai pas deux fois.
- Tu est tellement mignonne quand tu t'énerve ma chère. Lui a répondu l'homme à l'écharpe se nommant Alias.
Celui ci a sortir quelque chose de sa poche et l'a montré à la fille ce qui a eu l'effet de l'énerver encore plus. Elle a tenté de lui prendre l'objet mais il a levé la main trop haut pour elle. Puis elle lui a donné un coup de poing. Enfin c'est ce que j'ai crus, sauf que dès qu'elle l'a touché, il a disparu en poussière noire.
- Tu est plutôt violente tu sais ?
Je me suis avancé un petit peu et j'ai aperçu Alias debout, sur le mur. *Mais... Comment cela est possible !? Mais non, ce n'est même pas possible !! Il à disparu puis il s'est retrouvé sur un mur ? Je dois être en train de rêver... Pourtant tout semble si réel*
J'étais bluffé, j'avais peur, comment quelqu'un pouvait rester debout sur un mur ? Il continuait de marcher comme si de rien était en continuant :
- Rend toi à l'évidence, sans le pouvoir du Silicium Céleste, tu n'es rien du tout ! Tu ne peux plus rivaliser contre moi dans cet état, Yami.
La fille s'est mise à marmonner des choses. Effectivement, elle ne semblait pas capable de rivaliser avec ce monstre. Mais comment faisait elle pour ne pas avoir peur ? J'étais pétrifié rien qu'à le regarder. Alias éclata de rire, un rire machiavélique. Il a ensuite levé le bras et a mit en évidence l'objet. Cette fois-ci j'ai pu apercevoir l'objet qu'il avait : C'était le même cristal que le mien. Cela avait la même forme, mais la couleur était rouge. *Alors comme ça, il en existe plusieurs... Bon, il vaux mieux que je file, je commence à vraiment avoir la chair de poule moi...* me suis-je dis. Je me suis retourné, et j'ai fais quelques pas avant que mon cristal ne se mette à luire à nouveau. Je l'ai mis directement dans ma poche et alors que je m’apprêtais à m'enfuir l'homme à crié : « Haha, je vois que nous avons un espion parmi nous ! Viens nous dire bonsoir enfin ! ».
J'ai écarquillé les yeux, ces paroles m'ont glacé le sang... Il m'ont repéré... Je suis resté planté là quelques secondes. Je pensais à toute les horreurs qu'ils me feraient, puis je me suis repris. Je me suis levé et j'ai commencé à courir, les yeux fermés (vu le pénombre, cela revenait au même de courir avec ou sans les yeux fermés) mais rapidement, je me suis cogné contre quelque chose. J'ai ré-ouvert les yeux et l'homme était en face de moi. Son iris était gris, cet homme faisait encore plus peur de près. Il s'est approché de moi en marchant tranquillement puis il s'est accroupi.
- Alors comme ça on nous espionne ! Tu sais que ce n'est pas bien, pas bien du tout et puis...
Il s'est arrêté quand il a vu mon cristal. Je ne pouvais pas savoir à quoi il pensait, son visage entier était recouvert de l'écharpe. Il s'est approché, j'ai reculé.
- Si tu me cet objet, je ne te ferai rien. Déclara-t-il.
- Ne lui donne pas !! A crié la fille. Ne lui donne surtout pas !!
Je me suis retourné, j'ai vu la fille courir puis sauter et asséner un coup de poing à l'homme. Il a disparu une nouvelle fois dans un amas de poussière noire.
- Aller vite, Partons ! M'a-t-elle dit en me tendant la main.
- Pas si vite !! à crié Alias avec son horrible voix (il était maintenant derrière nous).
J'ai saisi la main de la fille et nous avons commencé à courir. Il faisait toujours nuit mais je n'avais plus le temps de contempler les étoiles. Nous nous sommes éloignés du Hangar. Nous avons pris une petite rue en arc-de-cercle. Je n'y voyais rien du tout mais celle qui m'accompagnait semblait connaître le chemin par cœur. Pendant la course, une tonne de questions se bousculaient dans mon esprit.
- On va où comme ça ? ai-je demandé.
- A ma maison, enfin c'est pas vraiment une maison, mais tu verra bien ! Contente toi de me suivre ! M'a-t-elle répondu.
- Et qui est tu ? Qui est ce monstre ? Pourquoi il nous suis ?
Garde tes questions pour plus tard, pour l'instant il faut qu'on arrive chez moi ! Garde juste en tête que je m'appelle Yami.
Je n'ai pas émis d'objection. Nous avons continué de courir, j'ai regardé derrière moi en espérant que le monstre ne soit pas derrière, il n'y était pas, heureusement.
- Baisse toi !
J'ai exécuter l'ordre et j'ai et suis accroupi, tout de suite après j'ai vu une ombre passer au-dessus de moi et atterrir sur le mur. Un cri de surprise m'a échappé sur le coup. Alias courrait maintenant sur le mur de droite.
- Vous ne vous échapperez pas petits vauriens ! A-t-il lancé
- Mais lâche nous un peu tronche de fœtus ! A continué Yami.
- Tronche de fœtus ? Ai-je dis. C'est une insulte ça ?
Elle s'est contenté de cracher par terre pour réponse. J'ai regardé Alias sur le mur, toujours à nous suivre en courant. Puis d'un coup il a disparu et s'est ré-matérialisé devant nous. Il n'a même pas eu le temps de dire ouf que Yami lui as donner un coup de pied en pleine figure. Cette fois-ci il ne s'est pas transformé en poussière. Il à valser en criant puis a terminé son ''vol'' en plein sur le mur. Je commençais à être essoufflé mais j'ai pu demander :
- Comment... Comment tu as pu le frapper ?
- J'ai trouvé son point faible ! M'a-t-elle dit (elle n'était pas du tout fatiguer), Quand il se téléporte, il y a un laps de temps durant lequel il ne peut plus utiliser son pouvoir, sûrement sept ou huit secondes. Ce n'est pas grand chose mais ça peut suffire pour gagner.
*Gagner ? Elle compte l'affronter ?* Me suis-je demandé. Je n'aimais pas du tout cette idée.
Nous sommes arrivés devant la rue principale, il y avait enfin un peu de lumière, c'était déjà mieux que rien. À l'extrémité il y avait la fin du village.
- J'habite derrière le village, suis moi nous serons bientôt en sécurité ! M'a annoncé Yami
- Ok, alors dépêchons nous. (Je ne savais pas ou elle voulait m'emmener mais si ça pouvait me sauver, pourquoi pas).
Nous avons tout les deux commencés à courir vers la sortie. Alias n'étais ni devant, ni derrière. J'avais un mauvais pressentiment. Nous courions et c'était calme, beaucoup trop calme. Yami m'a dit de m'arrêter ce qui m'a plutôt plu, j'essayais de cacher que j'étais essouffler.
- Il y a quelque chose qui cloche... Un coup de pied comme celui là n'est pas sensé l'arrêter aussi facilement.
- Je me disais la même chose. Ai-je menti.
- Ouai, c'est ça...
Les lumières des lampadaires éclairaient peu la longue rue mais cela ne faisait sans doute qu'accentuer notre stress, enfin le mien. En effet, Yami semblait parfaitement à l'aise dans un rue mal éclairé en plein milieu de la nuit. Il nous restait environ une centaine de mètres à parcourir avant de sortir de la ville. Les secondes passaient lentement, c'était le calme absolu, il n'y avait pas un chat.
« Miaaaou »
Ah ben finalement, il y avait bien un chat...
Après avoir entendu le miaulement, Alias à enfin montré signe de vie en lançant un rire machiavélique puis en nous avertissant :
- Vous me faites tellement penser à Mimi et Momo, mes deux souris en cages ! Enfin... Mes anciennes souris en cage. Je crois que je les ai tué... à vrai dire, je ne m'en souviens même plus haha ! Je vous réserve le même sort que ces deux souris. (Sa voix a pris un air plus grave). Vous avez osé abîmer le magnifique visage d'Alias, vous allez le regretter.
Nous ne savions pas d'où venait la voix. Il avait une voix rugueuse, comme si il parlait à travers un micro. J'ai regardé Yami, elle a fait semblant de pas me voir, elle était aussi déboussolée que moi.
- Je vais m'emparer du Silicium Celeste du gamin après vous avoir écrasé. A-t'il rajouté. Je voulais juste prévenir, et sinon, crevez bien !
J'ai entendu le vent siffler vers le haut j'ai donc levé la tête : Une énorme caisse en bois de deux mètres carré m'arrivait droit dessus. Instinctivement j'ai croisé les bras en l'air pour me protéger et j'ai fermé les yeux avant d'entendre un ''Tiiuu..... SCARF... BOOUM !!''.
*C'est fini ? Je suis mort ? Oh non ! J'espère que je ne suis pas mort, je n'ai vécu que quatorze ans ! Et puis mes parents vont s'inquiéter, ils vont me manquer, ce monde va me ma...* Je n'ai pas eu le temps de finir ma pensée, Yami m'a prit le bras et m'a crié de ''courir au lieu de rester planté là comme un haricot'' (elle n'a visiblement pas le sens de l'insulte).
Encore une fois nous avons prit nos jambes à nos cous et nous avons continué de courir. Après avoir avancé une cinquantaine de mètres j'ai regardé Yami, elle était maintenant armée d'un arc. Un arc long mais très fin en largeur, environ un demi centimètre. Il était noir avec des motifs de feu dessinés en blanc ! Il était magnifique, le seul problème était qu'il n'avais aucune corde et qu'elle ne semblait pas avoir de flèches non plus... À quoi peut bien servir un arc sans corde et sans flèche ? *De toute façon, après toutes ces choses imaginaires qui me sont arrivée depuis tout à l'heure ce n'est pas ça qui va m'étonner !* Me suis-je dit.
Nous avons continué de courir, il restait maintenant une trentaine de mètres avant la sortie du village. J'étais de plus en plus fatiguer, il me manquait beaucoup d'endurance. Une autre caisse de bois s'est abattue à quelques mètres de nous, Yami à lâché un petit cri de surprise. Elle m'a regardé et elle a tourné la tête l'air gênée. Cette fois-ci, ça a été une télévision qui s'est abattue juste à coté de nous. Il aurait suffit qu'un seul de ses projectiles nous atteigne pour qu'il nous tue. Je me demandais comment Alias pouvait lancer de tels objet sur nous, et surtout je me demandais ou il était. Yami s'est arrêtée brusquement, elle s'est tournée, elle à monté son arc et elle a visé un autre projectile que nous arrivait dessus. Elle a tendu le bras et lorsqu'elle à voulu attraper la « corde imaginaire » un fil rouge luminescent s'est matérialisé à la place de la ficelle et une flèche rouge tout aussi lumineuse s'est créée. Son bracelet en plastique s'est mit lui aussi à luire d'un rouge vif, je n'avais pas remarqué avant. Puis lorsque Yami à tiré puis lâché la ficelle, la flèche à fusé dans un bruit (Tiiuu) puis elle s'est collé sur le projectile non identifiable (Scarff) puis elle à explosée (BOUM!!). Elle m'a lancé un regard satisfait puis nous avons repris notre course vers la sortie.
Nous étions à dix mètres, de la sortie quand ma nouvelle coéquipière à trébuché par terre et a fait tombé son arc.
Un frigo rouillé s'est mis à monter en l'air puis d'un coup à nous foncer dessus. Yami n'aura jamais le temps de se relever. J'étais dans un état critique, je ne pouvais pas laisser Yami se faire écrabouiller par ce frigo. Le cristal de ma poche s'est remit à luire d'une lumière bleue électrique, il est sortit puis s'est enfoncé dans mon ventre. Cela m'a fait énormément mal puis la douleur s'est changée en bien être et en force. Instinctivement, j'ai mis mes mains vers le frigo et j'ai crié de toutes mes forces.
Une poussière bleue est apparue autour de mes mains, le frigo rouillé s'est arrêté net dans sa course puis d'un coup, il à fusé dans la direction opposée. J'ai regardé mes mains... Comment avais-je fait ça ?
- Grouille !! m'a crié Yami. On y est presque !
Elle à récupéré son arc, elle m'a encore une fois prit le bras et nous avons à nouveau courus. Cette fois-ci nous avons enfin atteint l’extérieur de la ville. Nous avons prit la droite et Yami à frapper dans le mur, le long mur qui entoure la ville. Puis il y a eu un tremblement de terre et un escalier ses ouverts sous nos pieds. Elle m'a tiré à l'intérieur puis elle à actionner un levier qui à automatiquement refermé la trappe. J'ai entendu Alias lancer un cri de défaite puis plus rien. La lumière s'est allumée. Je me suis donc retrouvé dans une magnifique salle, une salle d'environ quinze mètres carré. Il y avait dans un coin un fauteuil et une télévision, il y avait aussi un Frigo (j'en gardais plus un très bon souvenir, des réfrigérateurs), une baignoire, une magnifique horloge en bois, un table en verre transparent, un grand lit et un grand miroir. Puis il y avait beaucoup d'autres choses non-identifiable. Des objets que je n'avais jamais vu avant. Il y avait aussi accroché à un mur des armes : des épées, des arcs, des paire de gants, des couteau et... des bracelets, beaucoup de bracelet. Et là encore je n'ai décrit que ce que je pouvais reconnaître. Il y avait aussi une boule blanche en lévitation d'un mètre de diamètre en plein milieu de la salle.
Yami a posé son bracelet sur le mur puis elle m'a dit :
- Toi, tu vas m'aider à vaincre cet Alias. Je vais tout te raconter sur ce que je sais, d'où je viens et d'où il vient. La seule chose que je ne comprend pas c'est ce que tu fais dans ce monde. En tout cas, je vais t'entraîner et on va aller récupérer ensemble mon Silicium Céleste. Tu vas devoir te battre mon Coco !
- J'ai le droit à un avis ouuu...?
- Tu n'as pas le choix. A-t-elle finit.
Je me suis allongé sur la canapé puis je me suis endormis en pensant à mes parents, j’espérais qu'ils n'avaient toujours pas remarqué que je ne suis pas dans mon lit...
[Si vous avez eu la flemme de lire, vous pouvez le dire aussi !]
Dernière édition par Shiruka R.S. Kodaké le Ven 24 Aoû 2012 - 15:24, édité 1 fois