De fort mauvaise humeur, Elia avait passé une nuit blanche complète, la jeune Dessinatrice se rendit dans la salle où elle était invitée. Elle regarda à droite, à gauche, et ne vit pas le numéro 19. D'un coté le 18 et de l'autre le 20. Quelque chose n'allait pas et Elia se demanda si elle n'avait pas un peu bu...
Elia pencha la tete sur le coté comme elle le faisait souvent lorsqu'elle réflechissait. Elle devait traverser une porte qui n'existait pas...
Curieuse, Elia passa la main sur le mur et sentit soudainement de l'eau le long de la paroi. Elle avança son bras et, surprise ! tout son poignet disparu. Elia comprit le stratagème et traversa la porte d'eau.
Arrivée trempée de l'autre coté, elle s'essora péniblement ses longs cheveux gris en se demandant si elle avait bien lu la lettre qu'on lui avait anonymement envoyée. Peut-etre n'était ce pas le numéro 19...
Elle tourna sur elle meme et bang ! se prit brutalement le mur dans la tete.
- Aiiiiie ! Où est cette foutue porte ?
La jeune fille ne prit meme pas la peine d'essayer de comprendre le pourquoi du comment, elle sut juste qu'elle était bloquée.
De nouveau, Elia se retourna et se demanda pour la deuxième fois si elle n'avait pas bu. Elle voyait de la brume... dans une salle close.
La Dessinatrice plissa des yeux et vit une porte à lre bout de la pièce. Elle s'élança donc et se retrouva scotchée au plafond, ses cheveux touchants ce qui avait été jadis un plancher.
La tete en bas, Elia ne se sentait pas très bien. Elle commençait à voir des étoiles et ne fit ni une ni deux : elle dessina un matelat au sol et avança d'un pas. Immédiatement, elle se décrocha du plafond et tomba à coté du coussin en se tapant la tete une nouvelle fois.
- Aiiiee ! Qu'est-ce que ?!
Elia regarda à deux centimètres de sa tete et aperçut le matelot bien posé à plat, tranquille comme s'il l'attendait.
Dégoutée, Elia le fit disparaitre et se relevant péniblement en se tenant la tete.
La jeune fille chancela jusqu'à la porte et toqua dessus avec ses poings. Un oeil se dessina sur le bois ancien,fixa Elia, cligna et fit aussitot apparaitre des piquants là où Elia frappait la porte.
- Oups, fit Elia, commençant à etre déboussolée.
- Le mot de passe ? demanda une bouche avec un accent trainant.
Le mot de passe ? Elia ne le connaissait pas. A peine si elle se souvenait de son prénom tant sa tete lui faisait mal.
- Porte numéro 19, dit-elle au pif en s'appuyant contre le bois frais là où il n'y avait pas de pointes.
Immédiatementn, le panneau coulissa et Elia chuta au sol au milieu d'étranges animaux qu'elle n'avait jamais vu.
- C'est quoi ces machins, là ? se questionna-t-elle.
Personne ne répondit et Elia se fit mordre à la place. Elle commençait vraiment à perdre son calme et une pluie de lianes tomba du plafond pour attacher toutes les étranges betes.
Ni une, ni deux, Elia fonça à travers la fenetre qu'elle voyait en face et dégringola jusqu'au sol où elle aperçu de beaux vrrirs, certains blancs, d'autres or ou meme argentés.
Les félins tournèrent leurs yeux aveugles vers Elia qui ne bougea pas d'un poil, osant à peine respirer. Les énormes chats se rapprochèrent lentement d'elle et là, Elia dessina un tas de viande fraiche loin d'elle. Les vrrirs eurent un instant d'hésitation mais s'éloignèrent assez pour qu'Elia traverse le grand parc, défonce la porte avec un pieu et crie :
- Plus jamais ça, Eva !
L'Intendante se matérialisa donc près d'elle et lui posa une ultime énigme :
- Je change de couleur mais mon nom reste le meme. Je suis le symbole de la jeunesse, des filles et de la beauté et lorsque je pique, on m'assosie aux femmes. Je suis attiranteet pourtant impossible à toucher... Qui suis-je ?
Un sablie apparut devant Eva et Elia pencha la tete pour réflechir.
Deux minutes plus tard, elle trouvait la réponse et Eva l'emmenait à l'infirmière pour soigner le sang qui coulait de son front.
[j'ai inventé l'énigme comme ça, pour voir. La réponse c'est :
- Spoiler:
Une rose ! Elle est parfois jaune, blanche, rouge, rose mais s'appelle toujours pareil, elle a des épiques et pique...