Et Psyvius fit son entrée...

Je rentrais de l'arène en bidouillant ma dague que j'avais sérieusement émoussée lorsque j'aperçut devant moi, Naiara au bras d'un inconnue. Comment se garçon faisait-il pour voir avec ses cheveux dans les yeux? Je haussais les épaules et m'aprochait d'eux par derrière, aussi furtive qu'à mon habitude.
- Salut! lançais-je
Le nouveau et Naiara sursautèrent et se tournèrent vers moi. La préfète de Dentdesabre baissa les yeux sur mon arme que je rangeait précipitament dans son fourreau à ma cheville. Je ne sais si j'ai vraiment le droit de me balader avec mes armes au milieu du couloir.
- On a encore un nouveau garçon? demandais-je à Naiara
- Oui il commence a y avoir du monde, répondit-elle en riant
Je me tournais vers le nouveau.
- Moi c'est Kamira. Je ne suis ni préfète, ni intendante, ni rien. Je te souhaite la bienvenue parmis nous en espérant que tu iras à Cornedecerf car c'est pour l'instant la seule maison où il n'y a pas de garçons.
Sur ceux je lui tendait ma main gantée de mitaines de cuir brun. Les gens n'appréciant pas vraiment mes mains calleuses je faisait maintenant en sorte qu'on ne les sentent plus.

Psyvius se retourna précipitamment quand on lui lança un "Salut"

La jeune femme qu'il trouva en face de lui l’intrigua beaucoup, par son apparence mais aussi quelques détails comme ses oreilles pointues.

Quand la femme lui tendit sa main en disant s'appeler Kamira, Psyvius regarda sa main sans vraiment comprendre ce qu'il fallait faire. Psyvius lui fit un grand sourire, relâcha Naiara de son emprise et prit Kamira dans ses bras.

Moi je me nomme Psyvius, je suis content d'être là, vous êtes super accueillantes par ici !

Psyvius avait murmuré ses mots à l'oreille de Kamira, la tenant toujours contre lui

Ashelia qui revenait, elle aussi de l'arène, croisa cet étrange groupement dans les couloirs. Elle s'approcha donc, puis vit Tessa d'un air aussi sérieux qu'un pape et Kamira, Elia et Naiara morte de rire... Elle leva les yeux pour apercevoir un type assez grand de taille qui semblait assez amusé par la situation... Elle ne comprit pas tout de suite puis décida de passer discrètement pour ne déranger personne... Elle fit deux pas puis alla vers l'homme automatiquement.

- Bonjour. Tu es un nouveau c'est ça ? Je me présente, Ashelia Osoralite....

Il du pencher la tête pour la voir. Il la salua :

- Bonjour, très chère mademoiselle... Mon nom et Psyvius.

Ashelia ne vit pas ses yeux, ce qui l'intrigua... Elle se dit qu'elle allait bien l'aimer, ce nouveau... Elle s'en alla laissant une de ses dents pointue passer sur sa lèvre... Elle alla se placer juste derrière Elia pour, quand même, profiter du spectacle....

Shyla courut pour rattraper Tessa qui s'éloignait dans le couloir. Celle-ci s'arrêta et se retourna.
- Quoi ? demanda-t-elle d'un ton un peu sec [Pourquoi je met ça moi ? Hum, je devais avoir envie...]
- Eh, tu sais... comment tu l'as regardé... tu l'aimes pas trop pas vrai ?
Tessa se détendit
- Non, pas trop non. M'plait pas.
Shyla sourit et recommença à avancer lentement.
- Moi non plus, on est deux. Je trouve qu'il se la joue trop... dragueur professionnel.

Comme à son habitude lorsqu'elle réfléchissait, Elia pencha la tête sur le côté. Pourquoi Tessa réagissait-elle comme ça ? Même si le jeune homme se prenait au sérieux, ça faisait parti de son caractère. Il était aussi franc que mystérieux, complètement déroutant.
Pour sa part, Elia ne ressentait pas de mauvaises vibrations envers le nouvel élève et était prête à l'accueillir normalement.
Quoi que nan, sa façon normale d'accueillir les élèves, c'était avec un seau d'eau sur la tête. Pas sûr que Psyivus apprecit.

Elia se contenta donc de répéter la question de Tessa :

- C'est vrai ça, pourquoi tu caches tes yeux ?

La Dessinatrice s'approcha de Psyvius, levant la main dans le but de lui soulever les mèches qui lui tombaient dans les yeux.

[Il se laissera pas faire.]

Lorsque Leorina déboucha dans le couloir, elle apperçut le petit attroupement et s'approcha en silence sans que personne s'en rende compte. Surprise qu'il y ait un nouveau garçon, elle contourna le groupe comme une ombre. Après l'avoir rapidement jaugé du regard, et avoir eu un hochement de tête approbateur concernant sa tenue et sa coiffure, elle décida de se retirer en douceur. Elle aurait bien aimé faire connaissance avec lui et lui souhaiter la bienvenue comme les autres, mais elle n'avait vraiment, vraiment, vraiment pas envie qu'il la touche... et encore moins qu'il la prenne dans ses bras. Si jamais il tentait quoi que ce soit, il se prendrait son aiguille dans le ventre et elle doutait qu'il apprécie le cadeau de bienvenue.
En espérant que personne n'avait remarqué sa présence et son manque de politesse, elle s'éclipsa dans un couloir proche.

[ Bienvenue, donc. =D]

D'un seul coup, Naiara se vit entourer d'une multitude de personne. Heeeeiiiinn? voulut-elle articuler mais aucun mot ne sortit de sa bouche tellement l'arrivée des gens était rapide et variée. Elle ouvrit grands les yeux et se contenta d'observer les filles qui une par une, venait souhaiter la bienvenu au...Quatrième jeune homme du forum!
Lorsque Kamira arriva, Naiara se détendit vachement, contente qu'il est oublié ses questions bizarres en sa personne. Elle n'avait pas sut quoi répondre et l'arrivée de cette foule venait de la sauver d'un silence très très trèeees incommode de sa part et d'un rougissement de ses joues exagéré.
Naiara le regarda saluer toutes les filles, se demandant fugacement si il faisait pas exprès de draguer tout le monde comme cela. En ce moment elle n'avait rien contre un mec mettant un peu d'ambiance dans le coeur des filles mais si pour une raison ou une autre, il en faisait souffrir qu'une seule, même très légèrement... Il allait devoir faire face à la colère de Naiara!
La jeune fille décida de voir ce qu'il se passait, ne disant rien pour l'instant et observant ce qu'il se passait. Il n'avait apparemment plus besoin d'une visite guidée mais elle ne partit pas, attendant la réponse à la question autant demandée par son audience.
Un jour, elle arriverait à le regarder dans les yeux, ça c'est certain!

Psyvius était aux anges, tout souriant et vraiment content jusqu'à ce qu'une question vienne briser cette ambiance folichonne : ses yeux.

Psyvius perdit son sourire, mais continua a répondre a droite à gauche aux assauts très accueillants. C'est alors qu'une main s'approcha de son front. Cette fois-ci le visage de Psyvius devint sombre et tapa dans la main du dos de la sienne.

Psyvius se retourna alors et se fit un chemin de force dans la foule, il avait vraiment changé d'expression, il semblait triste, écœuré. Il se posa contre un mur voisin et se laissa glisser jusqu'à finir le visage contre ses genoux.

Il tira alors le bord de son chapeau jusque sur son front, le bord posé sur ses genoux et il cria :

Je ne veux pas ! Vous n'avez pas le droit de me le demander !

Pourquoi tout le monde veut savoir ? Pourquoi tout le monde...m'agresse ?


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[HRP : Bon, comme je suis super content de cet accueil, je vais vous soumettre l'un de mes écrits : la miraculeuse malédiction.

Bien qu'en cours de production, j'espère que vous saurez apprécier au mieux les quelques pages, qui se complèteront au fur et à mesure.

Peut-être que si ça continue comme ça, arriverez-vous à m'extorquer une photo de moi
Mais attention, c'est de l'échange, pas du don que je fais !]

Leorina était presque au bout du couloir au moment où elle entendit quelqu'un crier. Elle revint sur les lieux, intriguée. C'était le nouveau. Il était assis contre le mur, juste à côté du coin du couloir.

- Eh bah... ? Est-ce que... ça va ?

Tendis qu'elle se maudissait intérieurement de son incompétence à communiquer et consoler les gens, elle constata que le groupe de filles avait arrêté de parler et regardait le garçon bizarrement. Mais qu'est-ce qui s'était passé ? Elle réalisa soudain qu'elle était autant regardée que lui car elle se trouvait juste à côté. C'est alors que la panique l'étouffa. Elle fut instantanément déchirée. Rester et tenter de comprendre au risque de passer pour une imbécile ou pire ou bien partir et laisser le nouveau comme ça ? Plus elle hésitait, plus un sentiment d'urgence troublait sa réflexion. Si elle restait trop longtemps à rien faire, les regards allaient se concentrer sur elle.
Se haïssant intérieurement, elle commença à se détourner en serrant les dents et faisant tourner son aiguille entre ses doigts à une vitesse presque jamais atteinte.
Stupide.
Stupide.
Stupide.
Elle aurait au moins pu faire un effort.

Il avait suffi qu'il se mouche pour que la culpabilité arrive au galop et lui torde le ventre. Se traitant de tous les noms en son for intérieur, elle rassembla tout son courage, se retourna et demanda à Naiara :

- Que... qu'est-ce qu'il s'est passé ?
- Ben, on a juste voulu voir ses yeux, et puis...

Leorina regarda le garçon, et s'accroupit en face de lui. Elle se mit à le fixer avec de grand yeux. Ce personnage commençait à devenir vraiment intéressant.

- Comment tu t'appelles ? Moi, c'est Leorina.

Même dans ces conditions, autant se présenter.

Psyvius releva quelque peut le visage, afin de dégager sa bouche de ses genoux, mais pas plus :

Je me nomme Psyvius, et si toi aussi tu comptes m'agresser, c'est non !

Psyvius c'était levé en criant ses deux derniers mots, il partit a grand pas dans un des couloirs, cherchant à s'éloigner sans grande conviction des autres, partager entre son envie d'être de nouveau entouré de jolie et très charmantes filles, et leur curiosité offusquante, personne ne doit savoir ce qui se cache derrière ses cheveux, personne, plus jamais, ne doit voir ses yeux.

Toutefois, au bout de quelques pas, Psyvius s'arrêta, dos au groupe, restant droit comme un piquet

Bizarre. Il devenait de plus en plus étrange ce petit bonhomme. Quelle mouche l'avait piqué maintenant? Si il voulait pas répondre, il avait qu'à le dire, personne ne l'aurait obligé. Il devait tout de même une explication à toutes les filles enthousiaste de parler au quatrième mec de l'école. Les pauvres. Le pauvre.
Naiara se sentait légèrement responsable de sa dépression et s'approcha lentement de lui. Elle lui toucha l'épaule et lui prit gentiment le bras, pour pas lui faire peur et de façon à ce qu'il ne pense pas qu'il allait l'agrésser.

- Et.. Ça va? Désolé si on t'a fait peur mais te met pas dans cet état, on est toutes préoccupées. Si tu voulais pas répondre ou si tu avais quelconque problème avec la question... Fallait juste le dire, d'accord?

Elle savait pas vraiment quoi faire pour l'aider et fit la seule chose qu'elle avait l'habitude de faire quand quelqu'un n'allait pas bien. Elle le serra dans ses bras. Ça marchait avec les filles de l'école, qui dit que ça ne marcherait pas avec un garçon?

- Allez Allez... Ça va passé... dit-elle comme si elle parlait avec un enfant. Fait moi voir un large sourire, oui?