Voyage autour du Monde...et d'ailleurs

Je n'avais vraiment compris les dangers de cette école que lorsque Kamira "désactiva" un piege dans un couloir qui m'avait l'air totalement normal. Si j'avais été tout seul je serais certainement mort. Mais il fallut ce concentrer tout de même pour ne pas finir en charpie. Un transplanage aurait été tout simplement parfait pour éviter tout ça. Mais l'académie avait était assez prévoyante pour ça....dommage.

- Mesieurs, que le jeu commence!

Mon cerveau ne se débloqua qu'à cette phrase. J'étais en train de monter et si je ne faisais rien j'allais perdre. J'étais presque rendu tout en haut des arbres, j'attrapai du bout des doigts quelques feuilles qui n'allaient pas tenir longtemps. J'eus soudain très chaud. Je remarquai que j'avais encore mon écharpe alors qu'il faisait très bon dans AutreMonde. Cela me donna une idée, avec mon autre main j’enlevai mon écharpe et l'enroula autour d'une branche à proximité. Je lâchai les feuille et empoignai l'écharpe des deux main. Je remontais doucement sur l'arbre. Ensuite j'entrepris de descendre prudemment pour cela je rejoignit le mûr. J'avais un pied sur le mûr et l'autre sur l'arbre de descendit comme cela jusqu'à atteindre le niveau de mes amis. Ils regardaient en haut sans doute pour essayer de me voir. Il est vrai que j'étais bien caché derrière les arbres.

-On ne me voit pas donc il n'est pas bloqué mais où il est, se demanda Kami' à elle même.

Je m’approchais de l'elfe toux doucement pour ne pas qu'elle ne m'entende. Je n'étais plus qu'à quelques mères d'elle. J'attachai mon écharpe à une branche, Kamira et T'enddru regardaient toujours en l'air dans l'espoir de me voir revenir. Une fois mon écharpe attachait je la déroula de toute sa longueur et fonça sur Kamira. Je la poussai le plus loin possible du mûr, l'effet de surprise avait bien joué son rôle. Je tirais sur mon écharpe pour retourner dans les arbres. Je la détachai mais dans un excès de précipitation la je la lâchai. Je voulu la récupérer mais elle montait déjà. Ma meilleur arme s'en allait.

Cowell m'avait surprise. Décidément je perdais la main. J'étais sortie de l'école des Voleurs Patentés 2 ans plus tôt avec mon diplôme, une mention très bien et un prix d'excellence; et là j'étais face à deux débutants et je me faisais avoir. Je crachais deux fois pour tenter de me reculer. Manque de chance, j'étais vraiment trop loin.
- Et slurk, maugréais-je
Entre-temps T'enddru, mort de peur même s'il n'osait l'avouer, s'était lui aussi fait avoir par Cowell.
- Bon bravo Wellou, dis-je. Tu te débrouille bien.
Puis je sifflais mon lynx et criais :
- 'tention !
Embri posa sa patte sur le bouton que je lui avais indiqué et la gravitation redevint normale. J'avais encore le réflexe de me mettre en position pour atterrir correctement sur mes pieds puisque l'on retombait d'un coup. Un cris de frayeur retentit, j'incantais pour retenir les deux garçons et éviter qu'ils ne s'écrasent.
Cowell se releva calmement et je ne put m'empêcher de taquiner mon Naouldiar qui faisait une drôle de tête. En bon elfe il nia catégoriquement sa peur. Je levais les yeux au ciel avant de récupérer mon lynx et de me diriger vers la salle d'armes.

En chemin il me fallut déjouer de nouveaux pièges, j'entendis Cowell déglutir lorsque deux immense lames se déclenchèrent à mon contact sur la pierre. Je poussais enfin la lourde porte de la salle des armes. Elle était vide, ce devait être le jour d'entrainement collectif en montagne.
La moitié du sol était couvert d'un tatami épais, l'autre était en parquet ciré. Sur le mur côté tatami se trouvaient shiruken, djô, katana, boken, tento, wakisashi, nunchaku et toutes sortes d'armes des pays d'Asie. De l'autre côté de la salle cela partait de la lance, en passant par le poignard, l'arc, le sabre oriental et le tricrocs et cela allait jusqu'au armes à feux les plus perfectionnées de la terre et d'AutreMonde. Je me tournais vers les garçons qui regardaient le plafond. Je levais le nez à mon tour.
- Oh ça, répondis-je à leur question muette, c'est le filet qui permet de nous entrainer en milieu instable. Nous faisons souvent des combats là-haut, à mains nues comme en armes c'est marrant je trouve.
T'enddru me regarda comme si j'étais folle. Je n'en tins pas compte.

Je me rappelais soudain quelque chose et me dirigeais vers le mur du fond. Là se trouvait, brillant comme jamais mon premier sabre que j'avais offert à l'école en guise d'engagement. En donnant mon premier allié je prouvais mon dévouement. Un peu plus loin je pus voir le poignard d'Elyahn. Sur une autre partie du mur se trouvait les vidéos des meilleurs combats enregistrés dans cette salle. Avec un sourire j'indiquais la date pour faire apparaitre ma vidéo favorite. Le seul est unique combat que j'avais fait contre Elyahn, dans le filet au dessus de ma tête.
Je finis par reporter mon attention sur mes compagnons et leur adressais un grand sourire.
- Y a-t-il une arme que vous avez toujours rêvé d'utiliser?

Eh bien, j'avais battu 2 elfes. Mettre la misère à l'ami de Kamira ce n'était pas vraiment un exploit mais Kamira elle-même. Je n'en revenais toujours pas. Je marchais sans trop réfléchir à mes pas. Je ne savais où on allait mais on allait quelque part. J'étais tout simplement rempli de bonheur. Quand je dirai ça à tout le monde, j'avais déjà hâte. J'avais la tête haute mais malheureusement pour moi l'esprit ailleurs. En effet 2 lames sortirent du mur juste devant moi. Je déglutis avec difficulté. J'étais passé à quelques centimètres de la mort. Le destin m'envoyait un signe. Un peu d'humilité s'imposait. Après cette bonne résolution, nous entrâmes dans une pièce qui faisait très temple de vieux sage mélangé aux folklores asiatique. Kamira nous expliqua leur entrainement et nous montra son sabre qu'elle avait donné à l'école. Il était magnifique, ça a du être dur pour elle de s'en séparer. Le poignard d'Elyahn ne se trouvait pas très loin. Je compris tout d'un coup un peu mieux les sacrifices et les épreuves qu'elles avaient du endurer ensemble. Sans le savoir Kamira, en mettant la vidéo de son combat avec Elyahn, fit remonter en moi un sentiment étrange. Elle et Elyahn avaient partagé des tas de choses, traversé des épreuves très dur pour sortir de cette école. Un lien très fort existe entre elles désormais. Moi, je n'avais personnes ( à part mes parents ) avant d'arriver à Bertie Crochue ni aucun vécu semblable. Je pris soudain compte du faussé qu'il y avait entre nous tousi. Nous sommes tous différents venant des 4 coins de la planète et même d'autres planètes. Mais nous sommes quand même ensemble. Nous sommes quand même ami.

- Y a-t-il une arme que vous avez toujours rêvé d'utiliser ?

Je me coupai de mes réflexion pour revenir doucement vers l'instant présent. Une arme ?

-Je ne suis pas très doué avec les armes, à part l'arc que je peux à peu près tenir sans faire tomber. Mais je vais essayer avec un sabre !, répondis-je

Kamira acquiesça puis parti dans un autre coin de la pièce pour revenir avec un sabre qu'elle me donna. J'avais choisit un sabre pour comprendre mieux se que ressentait Kamira au combat. Sans ma baguette j'avais un sentiment totalement différent. Je me sentais comme nu.

Un sabre, drôle d'idée. J'observais son gabarit en oeil habitué. Mouais pas d'oriental, il vaut mieux le passer à l'asiatique. Boken ou wakisashi? C'est en méditant la dessus que je m'approchais du tatami. J'enlevais mes bottes et saluais respectueusement comme dans tout les dojos du monde.... et d'ailleurs.

Je revenais finalement avec un boken, il aurait était déloyale de ma part de me mesurer à un débutant en ayant une arme différente. Je lui tendit calmement et il s'en saisit pendant que je remettais mes bottes. Je me relevais ensuite et me mettais en face de lui avec un grand sourire. Je levais le bras et le pliais au dessus de ma tête pour passer ma main entre mes épaules et saisir la poignet de mon propre boken, toujours dans son fourreau entre mes omoplates et dissimulé par un Camouflus puissant. Je l'empoignais fermement. Plus loin j'entendis T'enddru s'assoir sur un fauteuil qu'il avait trouvé je ne sais où, fauteuil non ensorcelé d'ailleurs.
- Alors, commençais-je, tu le tiens comme ceci, tu mets ta main droite en haut, jusqu'à la rondelle qui protège de la lame et la gauche doit saisir le bout de la garde dans la paume.

Spoiler:

Je lui montrais ensuite quelques mouvements de base avant de regarder comment il se débrouillait.

Kamira m’appris quelques mouvement de bases et la position à prendre. Le sabre s'avérait ne pas être mon arme de prédilection, j'avais du mal à avoir de bons appuis et à me servir du sabre comme "le prolongement de mon bras". Néanmoins à force de répéter les gestes le truc commençais à venir. Mais je du me résoudre à affronter Kamira avant d'être parfaitement prêt. Je ne croyais pas du tout en mes chances mais autant lui rendre la tâche plus difficile que prévu.

-Hum..., fis-je tout doucement pour déstabiliser Kamira.

-Non mais tu croit m'avoir avec...,commença l'elfe.

Elle n'eut pas le temps de finir sa phrase, je l’attaquai directement mais elle n’eut aucun mal à ma parer. Puis dans dans la seconde d'après en un geste de sa part mon sabre vola à travers la pièce. Elle avait gagné.

-On en refait un c'est marrant, proposais-je à Kamira.

-Avec plaisir, répondis la CDC avec un grand sourire.

Nous avons donc fait 5 autres combats tous aussi rapide que le premier. Là, il n'y avait tout simplement rien à faire, elle était trop forte. Après être allé pour la sixième fois ramassé mon sabre je le tendis à Kamira.

-Ah, tu abandonnes ?

-Oui et si tu pouvais ranger le sabre, se serait bien aussi.

-Je vois, oui, répondit Kamira dans un rire sonore.

Je ne savais pas ce qui amusait Cowell dans ces combats. J'avais quand même honte de moi, j'aurais put faire preuve de douceur pour faire durer et le laisser faire ses preuves, mais mes réflexes étaient tellement ancrés en moi que je réagissais mécaniquement.

Au bout de la sixième fois Cowell me rendit le sabre. J'éclatais de rire devant sa remarque et le remettais calmement à sa place. T'enddru n'avait pas bougé d'un pouce, mais il semblait s'être amusé à nous voir.
Nous sortîmes de la pièce et j'entrainais ensuite les garçons dans les couloirs de l'école. Ainsi nous passâmes quelques salles de cours ressemblant à celles de Bertie Crochu, la salle des instruments de torture -nous devons étudier toutes ces machines pour savoir comment elles fonctionnent et comment les mettre en déroutes, les élèves ne sont pas torturés par les professeurs -, la salle des coffres où nous apprenons à déjouer les systèmes de sécurité les plus perfectionnés, la salle de tir, l'arène de simulation de milieux végétal hostile, la salle d'escalade ainsi qu'une salle totalement noire qui nous permet d'apprendre à nous diriger dans l'obscurité.
Mes deux amis faisaient quelques commentaires sur ce qu'ils voyaient et je les écoutais en souriant. T'enddru ne voyais absolument pas l'utilité de la salle noire puisque les elfes voient dans l'obscurité et Cowell avait moyennement appréciés les instruments de tortures qui passaient des objets moyenâgeux de la Terre à des horreurs d'AutreMonde. Finalement nous sortîmes de l'école, les garçons par la porte d'entrée, moi par les passages secrets.

A l'extérieur nous fûmes tous éblouis par les soleils d'AutreMonde.
- Qu'est-ce-qu'il fait chaud, fit remarquer Cowell
Même moi, pourtant AutreMondienne, je devais avouer que j'avais trop chaud avec ma tunique. La Terre et ses douces températures avait dut un peu déshabituer mon organisme, néanmoins j'imaginais que le petit sorcier devait avoir plus chaud que moi.
- Tu as très chaud parce que la planète a deux soleils. On a beau être au printemps il arrive parfois qu'on est des températures très chaudes.
En disant cela j'avais ôtée ma robe de Sortcelière pour la ranger dans mon sac, ainsi que me tunique verte. Je ne gardais que ma fine chemise à manches courtes et en ouvrais un peu le col.
- Je rêve! s'exclama T'enddru. Tu as chaud à ce point? Mais la Terre ne te fait pas du bien ma parole !
- Sans commentaires monsieur l'elfe, ris-je, je suis une demi-elfe moi. J'ai plus facilement chaud que toi.
Il eut un sourire moqueur auquel je ne répondit pas.

Nous repartîmes dans les rues colorées de Travia. J'empreintais le plus de rues différents possible afin que Cowell puisse apprécier la ville à sa juste valeur. Nous nous retrouvâmes de nouveau au Château Vivant. En entrant un bruit de trompettes retentit.
- Ça alors! m'exclamais-je. On peut dire que tu as de la chance Cowell, tu vas voir le couple royal !
J'incantais un Levitus pour nous placer un peu au dessus de la foule.
- Ok j'ai compris, me dit le sorcier. Tu insinue que je suis trop petit?
Je ne savais si il était sérieux ou non.
- Euh... Non non pas du tout. Juste qu'on y voit mieux comme ça, même pour moi.
Il ne répondit pas car le roi Bear apparu soudain avec, à son bras, la reine Titania. Bear était un homme de petite taille, brun aux yeux marron. Il semblait serein et souriait autant que sa femme, grande et mince à l'air très maternel. Ils passèrent et la foule colorée en dessous de nous s'inclina.
- Vous avez une mode très spéciale, me fit remarquer Cowell
Effectivement les tenues étaient plus loufoques les unes que les autres et de couleurs très vives.
- Profite de la couleur, je t'emmène maintenant à Selenda, la patrie des elfes, et là bah tu verras beaucoup de vert et de marron.
Le roi et la reine partit, nous nous dirigeâmes vers la Porte de Transfert.

Quand nous arrivâmes à Selenda je le sut instantanément. L'odeur de verdure me parvenait comme une bouffée d'air frais.
- Kam'? appela mon Naouldiar
- Quoi?
D'un signe du menton il désigna mes cheveux et mes yeux. Effectivement les mèches rousses allaient être mal vues. Je levais la main pour incanter et les transformer, puis la rabaissais sans avoir rien fait.
- Qu'ils aillent se faire voir chez le Roi des Démon, dis-je.
T'enddru fit une grimace mais ne dit rien. Nous sortîmes de la salle, je ne vis pas le Gardien, puis nous rejoignimes l'extérieur. Aussitôt nous nous retrouvâmes dans un décor vert, vert et encore vert.
- Houlà ! s'exclama Cowell. C'est monochrome ici.
- Nous sommes en connexion permanente avec la nature, répondis-je exactement en même temps que mon Naouldiar.
Le sorcier nous regarda sans faire de commentaires pendant que nous continuions notre chemin. Bientôt nombre d'elfes apparurent, nous nous rapprochions du centre ville. Comme je le craignais les regards étaient évidemment rivés sur moi. Les elfes avaient déjà du mal à accepter les demi-elfes mais si en plus ils sont roux !
- Où sont les maisons? ma demanda le sorcier
- Partout autour de nous, fondues dans la masse, répondis-je.

Nous avons marchés encore un moment, moi en ignorant royalement mes con-génèrent qui me regardaient d'un très mauvais œil. J'entendis derrière moi T'enddru qui parlait.
- Désolé de te montrer cet aspect là de la patrie, dit-il à Cowell. Nous sommes malheureusement un peuple très raciste. Certains d'entre-nous y échappent mais la plupart sont très racistes. Nous avons une belle culture mais ceci est une tâche. Kamira n'a jamais vraiment était appréciée par son métissage mais les cheveux roux n'arrangent rien, et moi son Naouldiar ce n'est pas facile non plus. Bon par chance elle n'en a rien à faire et vit normalement, rit-il finalement.
Je m'arrêtais soudainement.
- Bienvenue chez-moi! m'exclamais-je

Finalement nous quittâmes cette école après avoir vu la sale des tortures et une pièce totalement plongée dans l'obscurité . Heuresment il y avait aussi des sales de classes tout à fait classiques, si je puis dire. Une fois sorti, je pensais prendre un bol d'air mais au final je pris une insolation. Il faisait si faut, c'était intenable.

- Tu as très chaud parce que la planète a deux soleils. On a beau être
au printemps il arrive parfois qu'on est des températures très chaudes, m'expliqua Kamira.

Cela explique tout, je n'imaginais même pas la température qu'il doit y avoir en été sur AutreMonde. Heureusement les rues colorées de Travia me firent oublier la chaleur. J'aimais vraiment cette ville, à part le château vivant que je trouvais tout simplement trop fou à mon goût. Et la ville me le rendait bien, en effet je pu apercevoir le roi Bearet la la rein. En plus Kamira nous éleva pour qu'on aille une meilleure vue. Cette vision en hauteur du peuple de Travia me fit penser aux Hunger Games. Les gens du Capitol avaient à peu près la même mode. Évidement les 2 groupes n'avaient rien à voir entre eux. Après ce petit événement, ma foie plutôt sympathique, nous prîmes le chemin de la porte de Transfert pour aller à Selenda.

Selenda était très vert. C'est le mot qui convient. Je n'arrivais même pas voir les maisons. Mais bon il vaut mieux un paysage totalement vert que totalement jaune. J'aimais biencette proximié parfaite avec la nature ou plutôt cette "connexion" comme le disais si bien Kamira et son Naouldiar. C'était vraiment un endroit très reposant. Seulement les gens nous regardaient et certains nous dévisageaient. Kamira avait eu le malheur d'être une demi-elfe et en plus d'être rousse. Ce comportement avait le don de me dégoûter. J'étais impatient de voir des elfes mais je fus très déçut. On dit qu'il faut de tout pour faire un monde alors pour en faire plusieurs il faut vraiment tout. C'est dommage, maintenant je trouve cette nature gâchée. Après tout c'est dans leur nature mais ils pourraient un effort. En attendant ils nous regardaient passer.

En me retournant aperçue le visage un peu déçut de Cowell, je ne posais aucunes questions, sachant parfaitement ce qui le tracassait. Je poussais la porte de ma maison, toute couverte de mousse et d'herbes pour la camoufler.
- Je n'avais même pas vu la porte, rit Cowell derrière moi
J'esquissais un sourire et le menait dans la maison. Mes parents avaient choisis une architecture de pierres blanches qui rendait la maison lumineuse, de plus les nombreuses verrières et les plafonniers de verre laissaient la lumière entrer par tout les côtés.
- Bon ce n'est pas aussi luxueux que chez toi mais la maison est quand même confortable, enfin je trouve, dis-je à Cowell.
Par contre, contrairement à sa maison qui était vide, la mienne était ..... habitée !

En entrant dans le salon blanc et vert au fresques animés sur les murs j’eus la surprise de tomber sur mes parents.
- Maman, Papa, mais qu'est-ce-que vous faites là tout les deux?
- Bonjour, répliqua mon père
- Euh oui pardon, bonjour.
- On a posé un congé ensemble chérie, répondit ma mère. Fleurtimideaubordsduruisseaulimpide nous a prévenu de ton arrivée.
- Ah, euh....
Je me tournais vers Cowell avant de refaire face à mes parents.
- Bon je vous présente Cowell, un camarade de classe. Je lui fait un peu découvrir AutreMonde et bah voilà.
Ma mère, inclina la tête en souriant pour le saluer. Ses longs cheveux d'argent lui tombèrent dans le visage et ses yeux de cristals étaient alertes comme pour tout les guerriers. Mon père, humain lui, avait les cheveux bruns et bouclés et des yeux noirs comme l'encre. Il se leva, avec une démarche souple et féline propre aux Marchombres, pour saluer Cowell.
- Que votre magie illumine, dit-il
Cowell me regarda avec les yeux ronds. Je souris.
- Il ne connait pas les formules de politesse papa, répondis-je. On dit "Qu'elle protège le monde", ajoutais-je ensuite à l'intention de mon ami.

Je discutais un peu encore avec mes parents avant de repartir vers l'étage pour rejoindre ma chambre. Je manquais d'armes, je voulais en récupérer quelques unes qui me manquaient.
Je poussais la porte de ma chambre que j'avais gravé de symboles elfiques avec mon poignard alors que je m'ennuyais. Ma chambre était toujours aussi ordonnée, j'étais un peu maniaque du rangement, sans quoi je ne retrouve pas mes affaires.
- Tu dors où au juste? questionna le sorcier
Je fus d'abords surprise de la question avant de me reprendre.
- Ah oui c'est vrai. Les elfes dorment souvent dans les arbres. j'ai viré mon lit il y a des années, je dors là-haut.
Je lui désignais le hamac, remplit de coussins, accroché au plafond.
- Tu as folle, me dit-il. Je pourrais pas moi, j'aurais trop peur de tomber.
Je haussais les épaules avant de me diriger vers le bout de mur qui n'était pas mangé par la verrière qui donnait sur le balcon. Là j'avais accroché mes armes. Beaucoup d'emplacement étaient vides puisque j'en avais emporté une grande partie sur Terre, je récupérais tout de même quelques Tricrocs, un lame de venin d'Ardoise et quelques flèches pour la chasse Je fourrais le tout dans les poches insondables de ma robe de sortcelière, elle-même dans mon sac.
- On peut y aller, annonçais-je
Nous ressortîmes de la maison, non sans avoir été arrêté par mes parents qui avaient un message à faire passer à T'enddru.

Une fois dehors je soupirais.
- C'est bien de ne pas avoir des parents inquiets de ce que vous faites, je suis vraiment libre quand même.
Puis je me tournais vers les garçons.
- Bon Selenda n'est pas la patrie la plus touristique, donc il n'y a pas grand chose à voir. Nous allons donc retourner à l’ambassade de Selenda d'où nous sommes partit pour rejoindre le palais impérial d'Omois à Tingapour.
- Je reste ici, m'annonça T'enddru
- Je m'en doute, répondis-je. Au plaisir de te revoir bientôt. Pense à m’appeler aussi, j'en ai marre de la faire.
Il s'inclina, un sourire ironique sur le visage.
- Oui madame.
- Idiot, répondis-je en riant.
Il nous quitta pendant que nous repartions. Je croisais au passage quelques amis et parents d'amis avec qui je discutais brièvement.

Sans prévenir Kamira ouvrit une porte. J'eus un petit sursaut de surprise. Nous entrâmes dans une maison, c'était celle de Kamira. Et comme elle me le fit remarquer elle n'étais pas aussi luxueuse que le mienne mais elle avait du charme. La "proximité" remplacé le design. Mais il y avait une différence, là il y avait du monde. En effet les parents de Kamira étaient présents. Je trouvais qu'ils ne ressemblaient pas vraiment à Kamira mais leur fille avait la même présence et la même attitude qu'eux. La CDC fit les présentation mais évidement j'eus droit aux formules de politesses d'AutreMonde. Je ne connaissais que celle des nains donc je restais muet face à celle que me proposait le père de Kamira. Heuresment celle ci vient à mon secours. Nous discutâmes un peu avec avec les adultes, nous parlâmes de notre voyage. Ils étaient très gentils et surtout à l'écoute.
Une fois la discussion terminais Kamira m’emmena voir sa chambre et par la même occasion prendre des armes. Sa chambre était tout comme mienne rangé. Un point où on se ressemblaient. Mais je remarquais un chose. Je ne voyais pas de lit.

- Tu dors où au juste ? lui demandais-je.

Elle fut un peu surprise de la question mais me répondit :

- Ah oui c'est vrai. Les elfes dorment souvent dans les arbres. j'ai viré mon lit il y a des années, je dors là-haut.

Elle ma désigna un hamac. Il avait confortable avec tous ces coussins mais il était assez haut.

- Tu es folle, dis je. Je pourrais pas moi, j'aurais trop peur de tomber.

Ensuite Kamira pris quelques armes et nous sortîmes de la maison. La demi-elfe m'annonça que nous retournions à l'ambassade de Selenda pour aller au palais d'Omois. T'enddru, lui restait ici. Je dis au revoir à M'anluril et à Estéban. Puis nous reprîmes le chemin de l'ambassade. Kamira s'arrêta quelques fois parler à des connaissances. Après tout, j'avais peut-être étais un peu trop dur avec les elfes de Selenda. Ils ne sont pas tous raciste et s'avère être assez sympathiques. Je quittai ce pays avec une meilleur impression que lorsque j'y étais rentré.

A nouveau nous prîmes la porte de transfert. Cette fois nous arrivâmes dans une salle de transfert beaucoup plus spacieuse. Une jeune Tatris (étrange peuple à deux têtes) nous rejoins.
- Bienvenue au palais Impérial! annonça-t-elle
- Bonjour dame Kalis, fis-je en inclinant la tête.
Elle me jaugea un instant avant de me reconnaître.
- Demoiselle Manliot, je doit avouer que je suis surprise de votre teinture, les elfes sont tellement attachés à leurs cheveux.
Je ris.
- Ah non ça dame c'est ma couleur naturelle. Enfin c'est une longue histoire dont ma mère ou mon père vous parlerons à l'occasion. Mais pour le moment je souhaiterais faire visiter les palais à mon ami ici présent.
La tatris observa Cowell d'un oeil expert.
- Un Terrien?
- Exacte, magicien de surcroit, mais pas Sortcelier, ce n'est pas un Semsanach.
- Je vois. Passez une bonne journée! ajouta-t-elle avant de nous laisser passer.

Dés que nous sortîmes de la salle de transfert nous nous retrouvâmes dans un hall aux dimensions impressionnantes. Partout, de l'or, de l'argent, de l'or, des pierreries, de l'or et encore et surtout de l'or s'étalait à vu.
- Whahou, souffla le sorcier à côté de moi
- Ah oui là tu vas aimer, tout le palais est comme ça. L'avantage d'avoir un père Voleur Patenté et une mère dans les services secrets c'est que je suis connues ici et que je peux me déplacer à ma guise.
Je savais que parler était un peu inutile, s'il m'écoutait ce n'était qu'à moitié. Le plafond insondable rendait le lieu encore plus impressionnant. Nous passâmes par nombres de couloirs, de corridors, de salles où à chaque fois le décor était plus ostentatoire. Ici les Sortceliers étaient tous d'une beauté époustouflante (eh oui la cours d'Omois est très superficielle) et parés de manière à faire rougir le plus beau des diamants..... autant qu'un diamant puisse rougir.

Même si je le savais distrait j'entamais un petit cours.
- Donc ici nous sommes dans le palais Impérial d'Omois. Omois occupe tout un continent et c'est le plus grand empire humain d'AutreMonde. Ce continent est dirigé par l'impératrice Lisbeth'thylanem T'al Barmi Ab Santa Ab Maru et pas son demi-frère l'impérator Sandro T'al Barmi Ab March Ab Brévis. L'impératrice héritière est la célèbre Tara'thylanem T'al Barmi Ab Santa Ab Maru T'al Duncan. La ville dans laquelle nous sommes se nommes Tingapour et son marché est le plus grand de la planète. L'école des Voleurs Patentés d'Omois est en concurrence avec celle du Lancovit.
J'eus un petit sourire avant d'ajouter avec un clin d'oeil :
- Mais tout le monde sait que l'école du Lancovit est la meilleure.

Nous arrivâmes enfin dans l'immense corridor qui aurait facilement put accueillir dans sa largeur deux armées à cheval de cent hommes chacune, marchant côte à côte. Il était tellement long qu'il fallait quasiment des vivres et de l'eau pour le traverser. Là par contre Cowell s'arrêta. Il regarda avec étonnement les Vrirrrs, lions blancs à six pates, qui se baladaient tranquillement et se laissaient caresser de tous sans broncher.
- Les Vrirrrs sont ensorcelés, signalais-je. Là où il y a des fauteuils ils ne voient que des pierres confortables et chauffées par le soleil et lorsqu'ils sont caressés ils ont l'impression que c'est le vent dans leur poils.
Autour de nous des sortceliers se laissent tomber dans le vide et des fauteuils se précipités à toutes jambes pour les rattraper. Quelques scoops, petites caméras sphériques ailées, voletaient tout autour de nous en retransmetant les images aux cristalistes, journalistes d'AutreMonde, qui sélectionnent celles qu'ils souhaitent garder.

Je commençais à m'habituer aux portes de transfert. J'eus seulement pensé ça qu'une femme à 2 tête se présenta à nous. J'avais vraiment envie de crier mais je me rappela soudain que nous étions dans AutreMonde. Donc en partant de cette idée, tout était normal ici ! Mais quant même j'étais assez mal à l'aise. La Dame Kalis, comme le disait Kamira, m'observa attentivement. Je n'osais pas bouger d'un cil. Heuresment l'inspection fut de courte duré et nous pouvions passer. Une fois sortis j'oubliai tout mon malaise.

-Whahou, soufflais-je sans pouvoir me retenir.

Tout ici était absolument démesuré et surtout...de l'or, de l'or partout. La où il n'y avait pas d'or, se trouvait de l’argent ou des pierres précieuses. Tout était kitch. Tout était comme je l'aimais. On déambulait dans les couloirs et les pièces du palais. Il me semblait que Kamira me parlait mais je ne l'écoutais pas du tout. Chaque recoin était à voir, je me tordais la tête pour ne rien manquer. Même la cours du palais valait le coup d’œil. Tout était basé sur les apparences, un peu comme les cours d'Europe de la Renaissance. Les parures de pierres précieuses remplaçaient la poudre et les robes. J'aimais bien l'idée que tous ce joue sur les apparences parce que c’était quelques chose qu'on pouvait changer à volonté.
Kamira me parla de la ville, j'essayais de l'écouter un petit peu pour ne pas qu'elle parle totalement dans le vide. En temps normal, j'aurais pu retenir le nom des dirigeants et de l'héritière mais le palais monopolisait mon attention, je retenue au moins le nom de la ville. La Cornedecerf m'appris également qu'il y avait une école de voleur patenté qui était en concurrence avec celle du Lancovit. Personnellement j'aurais choisi celle d'Omois, juste pour pouvoir admirer le palais.
Nous arrivâmes dans le corridor, il était immense ! Il y avait même des Viir. Betty en avait un mais je n'étais pas tellement rassuré. Pourtant tout le monde s’approchait sans craindre aucun danger.

- Les Vrirrrs sont ensorcelés, m'expliqua Kamira. Là où il y a des fauteuils, ils ne voient que des pierres confortables et chauffées par le soleil et lorsqu'ils sont caressés ils ont l'impression que c'est le vent dans leur poils.

Ce n'étais pas bête du tout. Ensuite je regardai des sortceliers se laissaient tomber dans le vide pour être ratrapé par des fauteuils. Ils avaient vraiment pensé à tout. Nous avancions tranquillement dans le corridor, des petites caméras volaient autour de nous. J'étais tout simplement bien, dans ce palais.

Après les Vrirrs et la traversée interminable du corridor je le guidait vers les jardins impériaux. Les jardins étaient très particuliers; chacun devait avoir au minimum un hectare de superficie et chaque partie recréé un paysage d'AutreMonde pour que les plantes et les animaux qui s'y trouvaient s'y développe mieux.
Nous commençâmes par la reconstitution du désert des Salterens. C'est un désert de sable vert et lumineux où vivent les terribles T'sils, de petits vert qui en vous piquant ponde leurs œufs dans votre corps et sont mortel si l’antidote n'est pas pris à temps. Quand nous entrâmes dans la reproduction du désert, aussitôt un écran de protection s'activa autour de nous et à peine avions fait un pas dans les dunes que les terribles T'sils attaquèrent la bulle. Cowell fit une grimace.
- C'est quoi ces horreurs? demanda-t-il
- Les T'sils des vers dangereux du désert des Salterens. Le champ de force nous protège de leur piquûre.

A la sortie du désert nous passâmes dans une reproduction du Mentallir, pays des licornes et des centaures, dont l'herbe bleue se courbait doucement sous la brise douce. Dans cette partie il n'y avait quasiment que des plantes et quelques petits insectes de ce pays.
Nous traversâmes ainsi plusieurs micro univers, comme une dense forêt, une jungle, une savane, une banquise et bien autres environnements toujours plus surprenant. Tout cela dans le faste et la richesse d'Omois. L'Impératrice aimait ses animaux et ses collections de plantes à tel point qu'elle leur offrait une vie similaire à la sienne.

Le château d'Omois n'avait décidément pas fini de me surprendre. L'impératrice dans son extrême amour les les animaux et les écosystème, les avaient reproduit dans son palais. Pour moi c'était tout simplement de la démesure. Et j’adorais ça. Cette impératrice je sais plus quoi, m'étais de plus en plus sympathique. En effet, elle ne c'était pas contentait de crée de petit carré d'univers différent, non. Chaque paysages d'AutreMonde, s'étalait sur plusieurs hectares. A côté la villa ou j'avais passé mon enfance faisait pale figure. Dans me rêverie je ne vis pas le verre jamais qui s’abattait sur nous. Mais il fut aussitôt stoppé par un bouclier.

-C'est quoi ces horreurs demandais-je à Kamira après m'être remis de mes émotions.

- Les T'sils des vers dangereux du désert des Salterens. Le champ de force nous protège de leur piqûre, me répondit-elle.

Cela ne me rassura pas pour autant. La suite de la visite ce passa tranquillement, à part le moment où un insecte géant d'AutreMonde me coursait parce que j'avais marché sur une de ses antennes. Mais après cet incident nous avions fini de voir les écosystèmes du château. Nous repartirent vers la porte, quand une courtisane sortit de sa chambre pour se balader. Je pus voir pendant quelques secondes l'intérieur de la pièce. Il y avait une grande sale à moitié vide, dans le fond je vis le début d'une sale de bain version grand format. Un lieu de vie rêvé en somme. Puis nous atteignions la porte de transfert. Avec toujours les 5 tapisseries et la Tatris. Elle nous souhaita un bon voyage, puis Kamira cria :

-"Stonehage"

Et nous disparûmes.

Le palais impérial d'Omois était très vaste et AutreMonde l'était encore plus, mais je décidais tout de même d'abréger notre visite. Je connaissais mal certains pays et d'autres m'étaient totalement inconnus. Ah j'aurais bien aimé lui faire voir le marché d'Omois qui reste le plus fantastique de la planète et faire un tour à Hymlia le pays des nains pour qu'il découvre la patrie d'Elva, mais le voyage aurait été trop long. Et puis, ne l'oublions pas, je me trouvais tout de même avec le Préfet de ma maison. Les directrices nous avez permis ce voyage mais il ne devait pas durer des mois non plus.
C'est donc d'un bon pas, et au regret de Cowell qui avait l'air d'apprécier le faste du palais, qui nous rejoignîmes la porte de transfert.

En quelques secondes nous fûmes de retour sur Terre, à Stonehage, sous les yeux attentifs du Gardien. Nous sortîmes et à ma grande surprise un grand soleil nous accueillit. Par contre la température n'était pas la même. Je ré-enfilais ma tunique et mon manteau, la robe de sortcelier étant une mauvaise idée sur Terre, pour avoir plus chaud et transformais de nouveau en labrador mon pauvre lynx qui commençait à avoir le mal de mer à cause de tout ces changements. Puis je me tournais vers Cowell et écartais les bras.
- A toi maintenant, je suis incapable de retourner au château toute seule.

- A toi maintenant, je suis incapable de retourner au château toute seule.

Vu mon sens très aiguisé de l'orientation j'avais envie de répondre à Kamira : "A mais, moi non plus, je suis incapable de retrouver le château". Mais je me tus. Il fallait réfléchir vite, je sortis mon sac pour prendre ma carte. Mais il manquait quelques chose.

-Ah non ! C'est pas possible, criais-je.

-Quoi, tu as oublié la carte, répondis Kamira légèrement anxieuse.

-Pire, je n'ai plus de parchemin !

-Tu te moque de moi, là ?

Je n'eus pas le temps de lui répondre, elle explosa de rire. Après son fou rire passé, Kamira me demanda une nouvelle fois comment aller au château.

-Euh...comme je n'ai plus de parchemin on va faire un crochet par le chemin de traverse, répondis-je avec un grand sourire. Ça ne te dérange pas ?

-Non, me répondit-elle tout simplement.

Je pris sa main sans même lui demander, et nous transplanâmes jusqu'à l'auberge du Chaudron Baveur. Il fallait se dépêcher un minimum, car notre autorisation d'absence expirait dans quelques heures. Nous traversâmes l'auberge qui n'avait toujours pas changé depuis le temps. Kamira me suivit jusqu'au mur de brique, je pris ma baguette et tapotai trois fois une des brique. Les briques s’aimèrent pour formé une sorte d'arche où nous pouvions passer.
Le Chemin de Traverse n'avais pas changé non, les boutiques s'enchainaient, et pour une fois il n'y avait pas foule. Étant en milieux d'année, aucun élève était présent. Je fouilla une de mes poches, évidement je n'avais pas d'argent. Il fallait aller à Gringotts.

-Il faut qu'on aille à Gringotts, je n'ai plus d'argent.

-Je te suis, dit Kamira visiblement contente d'être là.